Les marchés sénégalais sont « suffisamment » approvisionnés en moutons pour la fête de Tabaski, a déclaré lundi, le Premier ministre, par ailleurs ministre de l'Élevage et des Productions animales, Amadou Ba.
"Nous avions quelques inquiétudes au départ mais aujourd'hui nous avons constaté qu'il y a assez de moutons. Globalement au niveau national, on a un excédent", s'est réjoui M. Ba après avoir visité quelques points de vente de moutons dans les départements de Dakar et de Rufisque, rapporte l'Agence de presse sénégalaise (APS).
Les ministres de l'Intérieur, Antoine Diome, du Développement communautaire, Samba Ndiobène Ka, et des Inondations, Issakha Diop, ont pris part à cette visite.
Le Premier ministre a invité les Sénégalais à aller s'approvisionner en moutons pour permettre aux éleveurs de "déstocker". "Au total, nous constatons que l'offre de moutons est assez importante, pour dire qu'elle est suffisante. C'est extrêmement important", a-t-il encore salué.
Il y a »un excédent de moutons dans le marché », selon lui. »Les services techniques du ministère de l'Elevage sont en train de travailler pour répartir les bêtes au niveau national » pour permettre »d'éviter un excédent dans certains marchés et un déficit dans d'autres », a dit Amadou Ba.
Il s'est réjoui du "respect" de toutes les mesures édictées par le gouvernement, évoquant la "disponibilité" des aliments de bétail, de l'eau, de l'électricité et surtout de la sécurité.
Selon lui, le président de la République a instruit le gouvernement de "suivre de très près toutes les opérations relatives à la préparation de la fête de Tabaski".
Le Premier ministre a dit avoir noté "la disponibilité" des produits de grande consommation même s'il y a une tension sur le prix de l'oignon. "Il y'a une offre suffisante pour ce qui est de la pomme de terre et au niveau de l'oignon. Toutefois, il y a quelque tension sur les prix en raison des turbulences au niveau international", a-t-il dit.
Il a promis que le gouvernement prendra les dispositions nécessaires pour "sécuriser le marché".
Le ministre chargé de l'Elevage a souligné avoir fait aussi une "visite" pour permettre aux acteurs, qu'ils soient commerçants, éleveurs, consommateurs, de »s'exprimer". Il fait savoir que c'est une forme de gouvernance édictée par le président consistant à "être au contact des populations, à les écouter, pour apporter des solutions à leurs préoccupations ».