Le professeur Kouadio Kouamé Georges, conseiller technique du ministre de l'Environnement et du Développement durable, a animé une conférence à l'ouverture du Salon de l'innovation environnementale et des énergies vertes, jeudi, à la bibliothèque
Les enjeux environnementaux actuels de la Côte d'Ivoire : quelles solutions durables et innovantes ». C'est autour de cette thématique que se déroule les 22, 23 et 24 juin 2023, à la Bibliothèque nationale à Abidjan-Plateau, la première édition du Salon de l'innovation environnementale et des énergies vertes.
A l'ouverture de ce salon, hier jeudi 22 juin, une conférence inaugurale a été animée par le professeur Kouadio Kouamé Georges, conseiller technique du ministre de l'Environnement et du Développement durable.
Lors de sa présentation sur le thème, le conseiller technique a mis en exergue quelques solutions durables et innovantes de la Côte d'Ivoire face aux enjeux environnementaux.
Pour lui, il faut désormais abandonner les solutions anciennes et privilégier les innovations. Dans cette dynamique, l'on doit miser sur la recherche, la formation et l'éducation environnementale.
Il préconise également que l'on mette l'accent sur la lutte contre la pauvreté, la mobilisation des partenaires de développement en vue du financement des projets structurants qui aideront à l'atteinte des objectifs du développement durable.
Pour relever les défis environnementaux, en Côte d'Ivoire, l'on devrait aussi, selon le conférencier, mettre l'accent sur l'utilisation des nouvelles technologies dans les initiatives. Pour y arriver, la formation devra être également privilégiée.
En attendant, ce pays multiplie les actions pour faire face à ses défis environnementaux. Le gouvernement à travers le ministère de l'Environnement et du Développement durable a élaboré, cette année 2023, un nouveau code de l'environnement, dans le cadre de l'amélioration du cadre réglementaire. Cette nouvelle loi se veut contraignante.
La responsabilité renforcée face à la question de l'environnement. De ce fait, elle renforce la responsabilité de chacun sur la question de la protection de l'environnement.
C'est donc un code qui favorise dorénavant la répression. Il renforce la responsabilité de celui qui produit les déchets ainsi que le caractère social dans l'implémentation des activités des entreprises.
Son application engendrera une police environnementale. Déjà, ce nouveau code a été adopté en commission, à l'Assemblée nationale. Lorsqu'il sera adopté en séance plénière puis au Sénat, une entreprise qui ne respectera pas son plan de gestion environnementale pourrait subir des sanctions allant jusqu'à la prison.
Ces dispositions s'ajoutent à celles déjà contenues dans la loi sur le développement durable adoptée en 2014 ainsi que les initiatives en termes de promotion des énergies renouvelables, du reboisement et de la lutte pour la préservation du couvert forestier.
Kodéhi Gnahoré est le directeur de cabinet adjoint du ministre de l'Environnement et du Développement durable. Il a, au nom du ministre, salué cette initiative qui promeut la protection de l'environnement.
Pour lui, ce sont des exemples à encourager dans l'atteinte des objectifs du développement durable. Sa présence à la rencontre traduit d'ailleurs la volonté du ministère à soutenir les actions innovantes pour relever les défis environnementaux et renforcer la sensibilisation à la gestion rationnelle de l'environnement.
Le Salon de l'innovation environnementale et des énergies vertes qui se tient sur trois jours a, à son menu, des conférences, panels, expositions et un dîner.