Luanda — Les Représentants permanents de l'Angola et de l'Algérie au siège des Nations Unies, à New York, ont évalué mardi la nécessité d'un financement adéquat pour faire face aux défis croissants des menaces terroristes et de l'extrémisme violent sur le continent africain.
Lors d'une rencontre entre l'ambassadeur Francisco da Cruz et son homologue algérien, Amar Bendjama, les diplomates ont mis en exergue le pilier de paix et sécurité comme sujets prioritaires à l'agenda des deux pays, ainsi que l'Agenda 2030 pour les Objectifs de développement durable.
S'agissant de la paix et de la sécurité, ils ont saisi l'occasion pour faire le point sur les conséquences de la Conférence de haut niveau des Nations Unies sur la lutte contre le terrorisme et ont convenu de la nécessité de mettre en oeuvre les décisions issues de la 16ème session extraordinaire de l'Assemblée des chefs d'État et de gouvernement de l'UA sur le terrorisme et les changements anticonstitutionnels de gouvernement, tenue à Malabo, en Guinée équatoriale.
Selon une note envoyée à l'ANGOP, ils ont souligné les priorités des deux pays au sein de l'Organisation internationale, évoquant la nécessité de continuer à coopérer dans la défense des intérêts communs et une plus grande coordination dans la définition des priorités entre le Groupe africain, à New York, et la Commission de l'Union Africaine basée à Addis-Abeba (Ethiopie).
Les relations d'amitié et de coopération entre l'Angola et l'Algérie remontent à la lutte pour l'indépendance de l'Angola, lorsque le soutien diplomatique, matériel et militaire fourni par le pays d'Afrique du Nord était crucial.
Dans la période postindépendance, l'Algérie a commencé à soutenir l'Angola dans la formation des premiers cadres angolais, notamment dans le secteur pétrolier.