Le député de la deuxième circonscription électorale de Talangaï, sixième arrondissement de Brazzaville, Jean Claude Ibovi, a eu, le 25 juin, une rencontre citoyenne avec ses mandants au cours de laquelle il a été évoqué, entre autres, la situation sociale des victimes du 4 mars 2012, le curage de la rivière Tsiemé, la spoliation de certains espaces verts.
Répondant aux doléances des mandants, le député a indiqué qu'il a pris bonne note et compte les transmettre aux membres de l'exécutif concernés par les domaines ciblés.
En ce qui concerne la situation des victimes du 4 mars 2012, l'élu du peuple a rassuré ses mandants que dans le budget de l'Etat en cours, il est prévu une ligne budgétaire y relative et il est en train de la suivre avec une attention toute particulière.
Concernant le curage de la rivière Tsiemé, Jean Claude Ibovi a déclaré que les pourparlers à ce sujet sont avancés avec le gouvernement, les partenaires bilatéraux et multilatéraux. Il ne reste plus que le démarrage du projet de manière pratique.
Abordant le point sur l'insécurité qui monte de manière inquiétante à Brazzaville, particulièrement au niveau du sixième arrondissement, le député n'est pas allé par quatre chemins pour paraphraser un officier supérieur qui affirmait que « si la force publique ne parvient pas à mettre fin à l'insécurité, c'est qu'à son sein, il y a quelque part des complices ; parce que son rôle est de protéger les personnes et les biens par tous les moyens ».
En ce qui concerne les espaces verts, Jean Claude Ibovi a fustigé la spoliation de la « place Ngobali » transformée en une décharge d'épuration des déchets solides ; et du terrain réservé à l'organisation des kermesses et rassemblements publics où il y est érigé actuellement une station-service.
Pour ce qui est du chômage des jeunes, le député de la deuxième circonscription de Talangaï a noté que l'écroulement des entreprises publiques est la principale cause du chômage massif des jeunes. La solution au phénomène, a-t-il ajouté, est la diversification de l'économie à laquelle le gouvernement est en train de s'y employer et en a fait l'une de ses douze batailles.
Notons que cette rencontre citoyenne a constitué une occasion de faire le point des affaires examinées et adoptées pendant la dernière session ordinaire de l'Assemblée nationale. Les retrouvailles du 25 juin à Talangaï se sont déroulées en présence de plus d'une vingtaine de députés toutes obédiences politiques confondues.
