Il s'observe un trafic dense sur le pont Shari qui relie les chefferies Bahema d'Irumu, Baboa-Bokoe et la ville de Bunia, ont constaté les reporters de Radio Okapi mardi 27 juin. L'ouvrage impacte positivement l'économie locale.
Réhabilité l'année dernière par le contingent népalais des casques bleus de la MONUSCO, le pont Shari facilite le rapprochement des communautés qui ne se fréquentaient plus à cause des conflits armés.
Le projet a également contribué à booster l'économie de la localité à travers le renforcement des activités de nombreux habitants, qui pratiquent notamment l'agriculture et l'élevage.
Il y a encore un an, le pont Shari était très délabré. Sa fragilité inquiétait la population locale et les usagers.
Répondant à une requête des chefs locaux, les casques bleus népalais de la MONUSCO ont réhabilité l'année dernière ce pont capital pour la mobilité des habitants et l'écoulement de leurs produits agricoles et d'élevage.
Les habitants se réjouissent de la réfection de l'ouvrage, mais ils déplorent le manque de maintenance.
Le président de la société civile de la chefferie de Bahema d'Irumu, Isaac Nyakulinda, souhaite pour sa part que ce pont soit construit en matériaux plus durables, avant qu'il ne s'effondre à nouveau.
En saison des pluies, la traversée sur le pont Shari est parfois difficile et risqué, car il est envahi par les eaux de pluies qui débordent sur toute la structure.