Le Réseau national de lutte anti-corruption (Renlac) a organisé une cérémonie de remise des Prix de la lutte anti-corruption, édition 2023, mardi 27 juin 2023, à Ouagadougou.
Des hommes et femmes de médias qui, par leur professionnalisme, courage et détermination, contribuent à la lutte contre la corruption et la mal gouvernance au Burkina Faso par leurs oeuvres de production. Ces journalistes qui s'illustrent constamment dans la recherche de la vérité, ont été primés, lors de la cérémonie de remise des Prix de la lutte anti-corruption (PLAC), le mardi 27 juin 2023, à Ouagadougou.
Issus principalement des médias l'Événement, Le Reporter et le Courrier confidentiel, les journalistes Atiana Serge Oulon, Boukari Ouoba, Hervé D'Africk, Lomoussa Bazoum et Aimé Kobo Nabaloum sont les lauréats de l'édition 2022, des PLAC du Réseau national de lutte anti-corruption (Renlac).
Avec ses oeuvres « Drame d'Inata : un lieutenant venait à chaque fin de mois prendre 20 000 000 FCFA » et « Lutte contre le terrorisme : Des soupçons de détournement de l'argent des VDP, un capitaine empoche 400 000 000 FCFA », Atiana Serge Oulon du bimensuel l'Événement a reçu le premier prix de la catégorie presse écrite et presse en ligne.
Pour ses efforts de recherche et la pertinence des sources d'information, Hervé d'Africk du journal Courrier Confidentiel a reçu le deuxième prix avec les oeuvres « Les non-dits du coup d'État : une affaire de primes et de parcelles précipite la chute du Président Damiba ».
Le troisième prix a été décerné à Lomoussa Bazoum du bimensuel Courrier confidentiel pour ses oeuvres : « Société nationale de gestion du stock de sécurité alimentaire : Des vivres avariés de plus de 4 milliards FCFA dans les magasins » et « Affaires vivres avariés : Quand la SONAGESS présente des vivres de la CEDEAO et du Japon comme les siens ».
Le prix spécial d'encouragement a été attribué à Boukari Ouoba du bimensuel Le Reporter.
Pour cette édition, a expliqué la membre du jury, Viviane Tiendrébéogo, le jury a examiné 86 oeuvres en presse écrite et une en radio.
Il a déploré cependant, l'absence de candidature féminine, de candidature en presse en ligne, en télévision et le très faible nombre de candidatures en radio. Viviane Tiendrébéogo a en outre indiqué que le jury a disqualifié cinq oeuvres dont un publi-reportage, un article non-conforme au thème du concours et trois autres pour non-respect de la période de diffusion.
Tout en remerciant les partenaires financiers, le secrétaire exécutif du REN-LAC, Sagado Nacanabo a soutenu que l'organisation de ce prix entre dans le cadre du projet « Tout debout contre les crimes économiques au Burkina Faso » pour une période deux ans.
Il s'agit en quelque sorte, selon lui, un projet qui concourt principalement à accroitre les dénonciations des crimes économiques et les sanctions des auteurs.
Pour lui, le droit d'accès à l'information et la transparence des activités des pouvoirs publics sont des éléments qui améliorent l'efficacité du travail des journalistes, partenaires privilégiés du REN-LAC dans la prévention de la corruption au Burkina Faso.