L'Agence nationale de l'électrification et des services énergétiques en milieux rural et périurbain (ANSER) annonce qu'à partir du mois de juillet jusqu'à octobre de cette année, une vingtaine de microcentrales de fourniture d'électricité vont être opérationnelles en milieux ruraux.
L'information a été livrée au cours de la table-ronde de trois jours qui se clôture ce jeudi 29 juin à Kinshasa et qui vise à « stimuler le marché de l'électricité en RDC pour l'essor des zones rurales et périurbaines ».
Depuis mardi 27 juin, cette table-ronde réunit près de 200 acteurs du secteur de l'électricité, sur initiative de l'ANSER.
Durant ces trois jours, ANSER, aux côtés des acteurs privés et les différents partenaires techniques et financiers nationaux et internationaux, examinent les ambitions du gouvernement congolais d'atteindre, d'ici 2025, un taux national moyen d'électrification de 30% dans les zones rurales et péri-urbaines.
ANSER souhaite, à l'issue de cette table ronde, aboutir à la présentation d'un programme 2021-2030 du Gouvernement pour un développement harmonieux du marché de l'électricité en RDC, pour booster le développement des zones rurales et périurbaines.
« C'est pour mobiliser les partenariats techniques et financiers à travers la signature de plusieurs accords de financement, le soutien au développement du secteur de l'électricité. Nous voulons recueillir les feedbacks des parties prenantes dans le secteur d'électricité en RDC. Mais aussi produire une feuille de route qui va nous servir de cadre, de suivi, des engagements et des accords entre parties », a expliqué Idesbald Chinamula, directeur général de l'ANSER.
Il revient aussi sur les défis qui attendent son organisation :
« Les défis majeurs pour nous, c'est que nous entendons beaucoup de promesses, beaucoup d'engagements et beaucoup d'annonces en termes de ressources qui sont en train d'être allouées au secteur. Surtout pour l'électrification rurale et périurbaine, nous voulons, en tant qu'Agence d'électrification jouer ce rôle de coordination de tous ces investissements pour avoir un cadre commun de travail sur lequel nous ferons les suivis avec les différents partenaires ».