Le mécanisme de suivi de la libre circulation des véhicules de transport inter-états des personnes, des biens et du bétail a repris ses activités, depuis le 23 juin, après son arrêt, le 22 mars 2020, sur le corridor Abidjan-Ouangolodougou-Laléraba, Abidjan-Pogo, du fait de la pandémie du Covid-19.
La cérémonie de lancement officiel de la reprise s'est tenue, à l'hôtel de ville de Ouangolodougou, en présence des acteurs de transport de la Côte d'Ivoire, du Burkina Faso et du Mali. Ainsi que de Diomandé Moussa, secrétaire permanent du comité national de pilotage dudit mécanisme du ministère d'État, ministère des Affaires Étrangères, de l'Intégration africaine et de la Diaspora et le secrétaire général de la préfecture de Ouangolodougou, Niamké Eba Assouan, représentant le préfet du département.
Ce projet vise à faciliter, selon Diomandé Moussa, la libre circulation des véhicules inter-états. Mieux, il permet, au comité de pilotage du mécanisme, de disposer de statistiques fiables sur le flux migratoire, d'assurer un passage sécurisé aux véhicules de transport et de lutter contre la traite des enfants.
Également, le secrétaire permanent a fait savoir qu'aujourd'hui, les véhicules parcourent les différents corridors du pays avec un gain d'environ 60%. De manière opérationnelle, ce mécanisme repose sur deux contrôles : un à la gare de départ et un autre à l'entrée du territoire de destination. « C'est-à-dire, un car qui part d'Abidjan, avec l'organisation qui est mise en place, doit se soumettre à un contrôle groupé en présence de toutes les forces de défense et de sécurité, à savoir la police, la douane, la gendarmerie et les eaux et forêts. Après ce contrôle d'usage, les fiches de fouille d'usage sont remises aux transporteurs qui empruntent le corridor en toute sécurité accompagnés normalement par l'ensemble des officiers de liaison jusqu'à ce qu'ils arrivent à la frontière et fassent les formalités en vue d'entrer dans d'autres pays », a-t-il expliqué.
Quant aux transporteurs, ils ont exprimé leur gratitude à l'État de Côte d'Ivoire, pour la mise en oeuvre de ce mécanisme qui leur facilite la circulation des marchandises et des bétails.
« Grâce à ce mécanisme, on ne débourse pas d'argent durant le trajet, contrairement avant sa mise en place où on dépensait près d'1,7 million de Ouangolodougou à Abidjan. Et cela se rejaillissait sur le prix des marchandises. Merci au gouvernement ivoirien pour la reprise des activités », s'est réjoui Issiaka Sawadogo, président de la confédération de la filière bétail-viande de la Côte d'Ivoire.