Le chef de la sous-division de l'Enseignement primaire et secondaire dans la ville de Beni, Olivier Matsoro, met en garde les étudiants qui ont l'habitude de perturber la fin de l'examen d'Etat. Il l'a fait savoir ce mercredi 28 juin, à la veille de la fin des épreuves écrites de cet examen national.
Il a indiqué que des éléments de la police seront déployés dans tous les centres d'examen afin de protéger les élèves finalistes.
« Vous voyez bien le climat est serein et vous remarquez que tout va bien et nous sommes plongés dans cette activité depuis lundi jusqu'à ce jeudi. Les étudiants qui perturbent la situation, surtout au dernier jour, seront maitrisés par la police qui est déjà dans tous les centres. Et depuis deux ans, la police nous aide beaucoup pour faire face à cette pratique que nous ne pouvons pas encourager », a expliqué Olivier Matsoro.
Il déplore, en même temps, que ces étudiants, censés encadrer les élèves, s'illustrent par des actes vicieux :
« Les étudiants, ce sont eux qui pouvaient encadrer leurs cadets dans leurs institutions respectives. Et nous sommes déçus qu'ils soient les premiers à perturber le climat surtout le dernier jour. Mais la police est là, elle va s'occuper d'eux. C'est une antivaleur. Or, nous ne pouvons pas accepter les antivaleurs dans un exercice comme celui-ci ».
Au dernier jour de l'examen d'Etat, certains étudiants investissent les centres où se déroulent les épreuves et s'attaquent parfois physiquement aux élèves finalistes. Ces pratiques ont été, dans le passé, à l'origine de certains actes de barbarie, entrainant parfois des blessures graves.
Habituellement, à la fin de chaque édition de l'examen d'Etat, certains étudiants se rendent dans des établissements scolaires pour, disent-ils, sensibiliser les élèves finalistes à s'inscrire dans leurs facultés, une fois le diplôme d'Etat obtenu.
Cette rencontre provoque souvent des incidents parfois violents dans cette partie du pays.