Afrique: Septième Art - Cinécongo invite au Café cinéma tous les lundis

Le moyen métrage Biloko ya boye d'Érick Kayembe a lancé, le 26 juin, la série de rencontres organisées dans le but de vulgariser la consommation des films et l'éducation à l'image.

Vingt-cinq personnes ont pris part au premier Café cinéma organisé par l'association un Cinéma pour le Congo ( Cinécongo), dans l'enceinte de son nouveau siège à la onzième rue Limete-industriel. C'est autour de la projection de Biloko ya boye d'Érick Kayembe qu'a été inauguré le rendez-vous que veut instituer le jeune cinéaste dans la concession Socibois, tous les lundis, à 17h00.

« Le Café cinéma a marqué la relance des activités de Cinécongo sur son nouveau site, ce 26 juin », a expliqué au Courrier de Kinshasa le cinéaste. Aussi a-t-il consacré le début de la rencontre à la présentation du concept et de sa structure avant le visionnage du film et le débat qui s'en est suivi. Pour la prochaine séance prévue le 3 juillet, les participants ont été priés de venir accompagnés de leurs parents et amis.

À sa nouvelle adresse, Cinécongo entend diffuser tous les films, les réalisations congolaises et celles de partout dans le monde, a dit Érick Kayembe. Il veut faire de ces soirées de projection du Café cinéma l'occasion de « rassembler des personnes qui partagent la même passion pour le cinéma ». Ici, l'idée c'est de faire en sorte qu'elles « discutent des questions et sujets brûlants de l'industrie du cinéma autour d'un café ».

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« À chaque séance, un sujet ou une question de l'heure sera présenté au public. Les participants pourront exprimer leur point de vue et partager leur expérience à ce propos », a déclaré le directeur de Cinécongo. Le nouveau concept devrait, à son avis, « permettre aux cinéphiles de se connecter entre eux et de découvrir de nouvelles idées sur le cinéma en toute convivialité ».

A la suite du retour de la soirée inaugurale, l'initiative du Café cinéma étant jugée intéressante par les premiers participants, Érick Kayembe et son équipe se sentent encouragés à la poursuivre. « Nous sommes impatients de voir comment ce concept se développera et de découvrir les sujets qui seront abordés lors des prochaines rencontres », a-t-il affirmé, poursuivant: « La raison sociale de Cinécongo est la formation, la production, la diffusion et la distribution du cinéma. Ainsi, nous tenons à vulgariser la consommation des films et l'éducation à l'image à travers le Café cinéma ».

Du reste, le Café cinéma est conçu pour être la continuité des anciens rendez-vous réguliers des cinéphiles interrompus en 2019, à savoir les ciné-clubs tenus d'ordinaire les week-ends à la Maison des savoirs de Kinshasa. Passées de Kasa-Vubu à Limete, un quartier de loin plus calme que le premier, les nouvelles soirées du Cinécongo s'appuient sur la vision personnelle d'Érick Kayembe pour une véritable émergence du cinéma congolais.

Sa pensée « est axée sur le moyen et le long terme ». Il est du reste d'avis que des initiatives doivent être de plus en plus prises par les cinéastes. Des actions, il en faudrait bien plus pour promouvoir le cinéma. Et donc, pour l'heure, il dit : « Je ne pense pas que nos efforts sont dispersés, je pense qu'il n'y en a juste pas assez. Les ciné-clubs dans la ville pour une population de 12 millions d'habitants, il n'y en a pas assez. »

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