Congo-Kinshasa: Processus électoral - Vers la mise en oeuvre de la biométrie au Congo

Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, a annoncé, dans le cadre de l'exécution des douze batailles du gouvernement, que la République du Congo était en train d'aller vers l'expérimentation de la biométrie dans l'organisation des élections.

La huitième bataille du Programme d'action du gouvernement (PAG) concerne la démocratie. « Il n'y aura pas d'avenir prospère pour le Congo sans une démocratie consensuelle », déclarait le chef du gouvernement, le 21 juin 2022, devant la représentation nationale. Interpellé par les journalistes sur certaines recommandations des concertations politiques, notamment la mise en oeuvre de la biométrie, Anatole Collinet Makosso pense qu'avec la réalisation du cinquième Recensement général de la population et de l'habitation, la voie est désormais balisée pour expérimenter cette technique. Les sénatoriales d'août étant une élection au suffrage universel indirect, la biométrie pourrait être utilisée lors du prochain scrutin présidentiel.

« Maintenant que les raisons qui ont conduit à retarder le processus sont en train d'être prises en compte, à commencer par le recensement général de la population et de l'habitation, je pense que nous sommes en train d'aller vers le processus de la biométrie dans notre pays », a-t-il rappelé, saluant l'organisation de cette opération en attendant l'évaluation pour s'assurer, entre autres, du taux de participation.

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S'agissant du financement des partis politiques, le Premier ministre a estimé que la loi en vigueur est exécutée normalement, car les formations politiques qui sont représentées au Parlement en bénéficient. « Les engagements qui étaient pris par le Premier ministre consistaient à veiller à ce que les échéances électorales se déroulent dans la paix, dans l'intégrité, dans le consensus... On peut dire que les élections législatives et locales que nous avons eues en 2022 ont consacré cette dynamique de paix, de consensus, après la concertation d'Owando », s'est-il réjoui, précisant que la réflexion conduite dans le cadre du Haut-commissariat à la réforme de la gouvernance électorale est en cours.

Résumant le bilan à mi-parcours des douze batailles, Anatole Collinet Makosso a rappelé que sur les quatre-vingt-deux engagements pris, quarante-six peuvent être considérés comme acquis, vingt-six en cours d'acquisition et dix encore non acquis. « C'était prévu pour cinq ans, ne l'oubliez pas, leur acquisition doit être permanente... Il reste simplement à établir l'impact de tout ce que nous faisons sur la société, sur la population et c'est le travail à poursuivre », a déclaré le chef du gouvernement, se félicitant de l'action des ministres, de leur présence sur le terrain et de leur appropriation des engagements des batailles.

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