Le Projet d'appui à l'amélioration du système éducatif (Praased) s'achève ce 30 juin pour entrer dans la phase de grâce qui permettra de finaliser diverses opérations.

La clôture du Praased, ce 30 juin, ne signifie pas la fermeture des portes mais une ouverture d'autres perspectives dans la réalisation des activités prédéfinies sur les fonds de la Banque mondiale placés sous séquestre, a expliqué le coordonnateur dudit projet, Calixte Kolyardo, lors de l'atelier d'achèvement. Au cours de cette activité, le rapport provisoire a été scruté par la communauté éducative, les partenaires et experts sous l'égide du ministre de l'Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l'Alphabétisation, Jean Luc Mouthou.

Le projet entre pour ainsi dire dans sa période de grâce. « Les résultats compilés pendant la période de grâce sont pris en compte par la Banque mondiale dans les six mois qui suivent la date de clôture du Praased, soit jusqu'au 31 décembre 2023 », a précisé le coordonnateur. Calixte Kolyardo a, par ailleurs, indiqué que l'équipe restreinte du Praased continuera à travailler sur ses activités pendant la période de grâce. « L'unité de coordination du projet, dans sa forme restreinte, ne ménagera aucun effort pour continuer à préparer les bases de transfert des acquis du Praased pour l'amélioration du système éducatif », a-t-il laissé entendre.

Pour sa part, le ministre de l'Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l'Alphabétisation a assuré que sur la base des acquis du Praased, le gouvernement va tirer les leçons adéquates dans la perspective d'un nouveau projet éducatif. Il a tout de même rappelé que les axes stratégiques du Praased qui s'achève sont, entre autres, offrir une éducation de base de qualité ; rendre efficace le pilotage et la gestion du système éducatif.

Depuis 2016 que le Praased a été mis en place, plusieurs activités ont été menées dont la révision des programmes scolaires, la production des supports pédagogiques et des annuaires statistiques.