Entre le 19 juin et le 23 juin, cinq émissions obligataires d'États membres de l'Uemoa ont été organisées pour un montant total annoncé de 188 milliards Fcfa. Au final, ces pays ont récolté 202,27 milliards Fcfa. Rapporte l’Agence Ecofin. Dans les détails, la Guinée-Bissau a mené une opération spécifique de rachat et d'émission de nouveaux titres, pour un montant de 18,40 milliards Fcfa. La source ajoute que les autres émetteurs de la semaine ont été : la Côte d'Ivoire 55 milliards Fcfa, le Burkina Faso 30,5 milliards Fcfa, le Niger 44 milliards Fcfa et le Sénégal 54,37 milliards Fcfa.
« Contrairement à la semaine précédente, cinq points de maturité, ou ténors, ont été utilisés pour lever ces fonds. Ils comprenaient des maturités courtes de 91 jours, 182 jours et 364 jours, ainsi que des maturités moyennes de 3 ans et 5 ans. Le niveau de couverture moyen des dernières émissions était en légère baisse à 122,92 %, contre 123,54 % la semaine précédente. Cependant, on est bien loin des tendances moroses du 1er semestre, signe d'une bonne dynamique des émissions et de l'appétit croissant des investisseurs pour les titres souverains », précise l’Agence Ecofin.
Qui souligne qu’en Guinée-Bissau, une opération de structuration pour un montant de 18 milliards Fcfa a été annoncée sur les maturités de 364 jours et 3 ans. Cette émission a été couverte à 102,22 %, avec la participation de six investisseurs de l'Union et un fort engouement de la part des investisseurs non-résidents.
En Côte d'Ivoire, l'annonce d'une émission obligataire de 50 milliards Fcfa répartie sur trois paliers de maturité - 91 jours, 364 jours et 3 ans - a retenu l'attention de la place financière. Cette opération a capté l'intérêt de 13 investisseurs, atteignant ainsi un niveau de couverture de 140,63 %. Il est à noter l'implication particulièrement marquée des acteurs financiers locaux, avec une forte présence des investisseurs résidant à Abidjan. Au Burkina Faso, l'offre portait sur 30 milliards Fcfa répartis sur trois durées d'engagement : 364 jours, 3 ans et 5 ans. Cette opération a atteint un niveau de couverture de 105,01 %, grâce au soutien de 10 acteurs de l'Union. Le Niger était également au rendez-vous en mettant sur le marché une somme de 40 milliards Fcfa répartie sur trois maturités : 182 jours, 364 jours et 3 ans. Cette émission a dépassé les attentes avec un niveau de couverture qui s'est élevé à 147,52 %, grâce à la participation de 16 investisseurs de l'Union. L'implication des investisseurs non-résidents a été particulièrement notable. Quant au Sénégal, le pays cherchait à mobiliser 50 milliards Fcfa sur trois durées : 364 jours, 3 ans et 5 ans. L'incursion a été couverte à 119,20 %, avec la participation de 17 investisseurs de l'Union.