Les victimes de la mission de mise à jour de la situation des établissements scolaires laïcs et confessionnels a fait des victimes. Et ces victimes outre les établissements scolaires qui ferment leurs portes à compter de la rentrée scolaire 2023-2024, se compteront par milliers.
En fait, selon les données de ces missions qui ont permis au ministre des enseignements primaire, secondaire, technique et de l'artisanat, Prof Dodzi Kokoroko, de décider ce 29 Juin 2023 de la fermeture, ils sont plus de 255 établissements scolaires (préscolaires, primaire et secondaire -collèges et lycées-) qui ne répondent pas aux normes, installés dans toutes les régions éducatives du Togo.
Si les établissements scolaires sont les premières victimes, les élèves qui avaient choisi de se former dans ces établissements en sont les secondes. Et ils sont des milliers. Les parents de ces jeunes enfants sont donc condamnés à chercher un nouveau port d'attache pour leurs progénitures, dans les établissements qui répondent aux normes, autorisés à ouvrir leurs portes et ne sont pas des clandestins. Sur cette option qui s'offre aux parents et aux jeunes apprenants victimes, écrit le Prof Kokoroko, « les parents d'élèves sont invités à orienter leurs enfants vers les établissements scolaires qui obéissent aux normes réglementaires, afin de leur garantir une formation de qualité ».
La décision du ministre est justifiée par le fait que ces établissements qualifiés de clandestins n'offrent pas un cadre sécurisé de formation et d'apprentissage, et compromettent dangereusement l'avenir des apprenants.