Afrique: France - La mort d'un jeune de 17 ans continue de créer des émeutes et des accrochages au plan politique

« Commissariats brûlés, tirs de fusil à pompe, prison attaquée... Une nuit d'insoutenables émeutes pour "venger Nahel". D'innombrables violences ont frappé l'Hexagone dans la nuit de mercredi à jeudi, au lendemain de la mort de Nahel », peut-on lire ce 29 juin 2023 sur le compte Twitter du Figaro.

Un peu plus tôt, c'est l'Agence France presse (Afp) qui s'est fait écho de ce que « 150 personnes ont été interpellées lors d'une nouvelle nuit d'échauffourées après la mort du jeune Nahel tué par un policier ». "Les violences ont éclaté dans plusieurs communes de banlieue parisienne et dans d'autres villes comme Toulouse et Lyon", précise l'Afp.

L'affaire a pris une tournure politique au point que les tensions se sont de nouveau accentuées entre le gouvernement et la France insoumise.

Son leader, Jean-Luc Mélenchon, a déclaré le 28 juin 2023 sur son compte Twitter : "Les chiens de garde nous ordonnent d'appeler au calme. Nous appelons à la justice. Retirez l'action judiciaire contre le pauvre Nahel. Suspendez le policier meurtrier et son complice qui lui a ordonné de tirer. Foutez la paix à l'ambulancier".

Il répondait aux attaques comme celles lancées le 29 juin 2023 par le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin qui a déclaré : "Une nuit de violences insupportables contre des symboles de la République : mairies, écoles et commissariats incendiés ou attaqués. 150 interpellations. Soutien aux policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers qui font face avec courage. Honte à ceux qui n'ont pas appelé au calme".

Plusieurs personnalités du monde des arts et du sport ont condamné la mort du jeune homme et apporté leur soutien à sa famille. Ce sont notamment l'acteur Omar Sy, le footballeur Kylian Mbappé et les rappeurs Booba et Rohff qui ont parfois usé de termes durs pour marquer leur désaccord avec l'usage de son arme à feu "par le policier alors qu'il n'était pas en danger".

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