Buenos Aires — Plusieurs médias d'Amérique du Sud ont souligné la prise de position « ferme » exprimée par le Maroc après que le gouvernement suédois ait autorisé une manifestation devant une mosquée à Stockholm au cours de laquelle le Saint Coran a été brulé.
Ainsi en Argentine, l'agence de presse "Alternative Press Agency" a écrit que SM le Roi Mohammed VI, en sa qualité d'Amir Al Mouminine, a agi de manière « rapide et ferme face à une attaque aberrante qui affecte profondément le monde islamique".
Le média argentin ajoute que le Maroc est à ce jour le seul pays à avoir adopté des mesures diplomatiques concrètes pour répondre à ces "actes criminels qui alimentent les discours de la haine et de la violence".
De son côté, la chaîne vénézuélienne Telesur a écrit sur son site Internet sous le titre "Le Maroc retire son ambassadeur après l'autodafé du Coran en Suède", que l'ambassadeur du Royaume en Suède a été rappelé pour consultations pour une durée indéterminée, ajoutant que le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger a également convoqué le Chargé d'Affaires de Suède à Rabat pour lui exprimer « la condamnation la plus vigoureuse par le Royaume du Maroc de cette offense et le rejet de cet acte inadmissible».
Au Chili, le site d'information El Periodista écrit que "le Maroc considère qu'il est inacceptable de manquer ainsi de respect à la foi musulmane. Les principes de tolérance et les valeurs universelles ne peuvent pas non plus être réduits aux opinions de certains, et en même temps, accorder peu de considération aux croyances de plus d'un milliard de musulmans."
Au Pérou, le site de la Fédération péruvienne des journalistes écrit que face à ces provocations répétées commises sous le regard complaisant du gouvernement suédois, le Maroc a rappelé son ambassadeur à Stockholm pour consultations et convoqué le Chargé d'Affaires de Suède au siège du ministère pour lui signifier la ferme condamnation par le Royaume de cette offense et son rejet de cet acte inadmissible.
Les quotidiens paraguayens "La Nacion" et "ABC Color" ont également repris les positions diplomatiques exprimées par le Maroc après qu'un exemplaire du Saint Coran a été brulé devant une mosquée à Stockholm lors d'une manifestation autorisée par les autorités suédoises.
En Colombie, le site d'information Semana a repris le communiqué du ministère des Affaires étrangères, soulignant que "ce nouvel acte irresponsable et hostile a fait fi des sentiments de plus d'un milliard de musulmans » en cette période sacrée qui coïncide avec le Hajj et Aïd al-Adha.
Enfin en Uruguay, le quotidien El Observador note que la "position la plus ferme" parmi les positions exprimées par les pays islamiques concernant cette attaque, émane du Royaume du Maroc, qui a annoncé le rappel de son ambassadeur en Suède pour une durée indéterminée, et a exprimé sa condamnation et son rejet de cet acte inacceptable.