Le Secrétaire général prend note de la résolution 2690 par laquelle le Conseil de sécurité a décidé de mettre fin au mandat de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) à compter du 30 juin 2023 et de superviser son retrait d'ici au 31 décembre 2023, à la demande du Gouvernement de transition du Mali.
Le Secrétaire général rappelle l'importance de l'Accord de 2015 pour la paix et la réconciliation au Mali et exhorte toutes les parties signataires à continuer d'honorer le cessez-le-feu alors que la MINUSMA se retire. Il appelle à la pleine coopération du Gouvernement de transition pour un retrait ordonné et en toute sécurité du personnel et des biens de la Mission dans les mois à venir, rappelant l'engagement du Mali à respecter l'Accord sur le statut des forces jusqu'au départ du dernier élément de la Mission.
Le Secrétaire général est préoccupé par le fait que le niveau et la durée de l'autorité d'engagement financier requis pour faciliter le processus de retrait aient été considérablement réduits lors des négociations budgétaires du Cinquième Comité. Cela accroît les complexités et les risques lors de l'opération de retrait.
Le Secrétaire général réitère sa profonde gratitude à tout le personnel et aux dirigeants des Nations unies pour leur résilience, leurs contributions et leur service dans des circonstances particulièrement complexes et difficiles. Il rend un profond hommage aux 309 membres du personnelde la MINUSMA qui ont perdu la vie au service de la paix au cours des dix années du déploiement de la Mission au Mali, et remercie tous les partenaires qui ont continué à soutenir la MINUSMA dans la mise en oeuvre de son mandat.
Le Secrétaire général réaffirme la solidarité des Nations unies avec le peuple malien et les autorités dans toutes les épreuves que leur pays a subies. Il continuera à dialoguer avec le Gouvernement de transition du Mali sur la meilleure façon de servir les intérêts du peuple malien, en coopération avec l'équipe pays des Nations unies au Mali, le Bureau des Nations unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel (BRSAO) et d'autres partenaires.
Farhan Haq, Porte-parole adjoint du Secrétaire général