Congo-Brazzaville: Employabilité - Un nouveau cadre de certification professionnelle validé

L'outil d'orientation de la formation professionnelle en République du Congo a été approuvé, le 30 juin, à Brazzaville, par les délégués des ministères sectoriels, du service public de l'emploi, du secteur privé ainsi que des partenaires techniques et financiers. Cette réforme devra aboutir à l'homologation de nouveaux diplômes professionnels de courte durée.

L'opérationnalisation du cadre national de certification professionnelle s'inscrit dans la mise en oeuvre du Projet de développement des compétences pour l'employabilité (PDCE). L'avant-projet de loi y relatif sera déposé sur la table du gouvernement, avec son innovation sur la création de nouveaux diplômes professionnels de courte durée.

Les participants à l'atelier national ont aussi validé d'autres instruments pour accompagner la réforme, ce qui marque un véritable tournant dans le secteur de la formation professionnelle au Congo. Il s'agit du projet de décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement du Conseil national de la formation professionnelle et celui du cadre national de certification professionnelle ; du projet de décret portant institution et organisation du Brevet de technicien supérieur de l'enseignement technique et professionnel ; du projet de décret portant création des titres professionnels de niveau 3.

Cette évolution du système de formation professionnelle est à mettre à l'actif du PDCE. Au cours de ces dernières années, en effet, le projet financé par la Banque mondiale a contribué à l'élaboration des outils de formation professionnelle et à celle d'une méthodologie de re-certification des compétences pour les jeunes qui sont formés par des canaux informels dans le cadre du partenariat profession /industrie et secteur privé.

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L'idée est que les diplômes et certificats soient délivrés aux apprentis qui terminent les programmes de formation et d'apprentissage. D'après le coordonnateur du PDCE, Auxence Léonard Okombi, l'initiative contribuerait à la reconnaissance des compétences des jeunes formés dans les centres ou ateliers sur le marché du travail. « Les jeunes qui achèvent, de manière satisfaisante, les programmes d'apprentissage doivent obtenir des certificats en lien avec la validation des acquis de l'expérience après évaluation finale des compétences des jeunes, organisée en fin de formation et d'apprentissage par les prestataires de formation, les maîtres artisans et le ministère », a-t- il précisé.

L'évolution du système de formation qualifiante est suivie de bout en bout par les autorités de tutelle. L'inspecteur général de l'enseignement technique et professionnel, David Anga, a insisté sur le respect des normes internationales en la matière, notamment du cadre africain de certification professionnelle.

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