Afrique Centrale: XXIIIe Conférence des chefs d'État et de gouvernement - La CEEAC en quête des solutions en vue de son financement

Arrivé le 1er juillet à Libreville, au Gabon, pour un séjour éclair, le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, participe à la XXIIIe session de la conférence des chefs d'État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC).

Les présidents Carlos Vila Nova ( São Tomé-et-Principe), Mahamat Idriss Deby (Tchad), Joâo Lourenço ( Angola), Faustin Archange Touadéra ( Centrafrique), Theodoro Obiang Nguema Mbasogo (Guinée équatoriale ), Denis Sassou N'Guesso (Congo) et Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo (République démocratique du Congo-RDC) ont fait le déplacement de Libreville pour honorer l'invitation leur adressée par leur homologue gabonais, Ali Bongo, président en exercice de la CEEAC. Le Rwanda, le Burundi et le Cameroun se sont contentés de dépêcher leurs chefs de diplomatie.

Même si le thème du sommet de Libreville est consacré à la problématique du financement de cette institution sous-régionale, la guerre du Soudan et l'agression de la RDC par le Rwanda se sont invitées au débat. Quatre allocutions ont marqué la cérémonie d'ouverture de ce sommet organisé au Palais présidentiel de Libreville. Intervenant en premier, Parfait Onanga Anyanga, le chef du bureau des Nations unies à l'Union africaine (UA), a indiqué que la guerre du Soudan affecte lourdement le Tchad et la Centrafrique, deux pays membres de la CEEAC qui accueillent chaque jour de nombreux réfugiés et déplacés en situation de détresse. Il s'est montré également préoccupé par "l'intangibilité chronique "à l'Est de la RDC, une situation qui appele une grande solidarité des pays membres.

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Pour sa part, le président de la Commission de l'UA, Moussa Faki Mahamat, a salué la tenue de la dernière quadripartite de Luanda qui pourrait faire changer la situation sur le terrain en RDC. Dans son allocution d'ouverture, le président Ali Bongo Ondimba s'est plus apaisanti sur le manque des moyens de la CEEAC. Pour lui et pour les autres intervenants, le sommet de Libreville est l'occasion indiquée de réfléchir sur les moyens de doter financièrement cette institution pour son émergence. Il s'agit, de l'avis de tous, de casser ce paradoxe d'une communauté économique régionale dotée d'un potentiel de richesse important mais qui peine à mobiliser les moyens de son bon fonctionnement.

Les chefs d'Etat et de gouvernement de la CEEAC veulent repenser le mécanisme interne de financement de l'institution après le constat d'échec de l'initiative de la Taxe d'integration communautaire issue d'un prélèvement de 0,2 % des transactions économiques.

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