Afrique: La destruction d'exemplaires du Coran en Suède continue de susciter des réactions dans le monde

À l'instar d'autres responsables politiques de premier plan à travers le monde, le Président sénégalais, Macky Sall, a posté sur son compte Tweeter, sa condamnation de la destruction d'exemplaires du Coran à Stockholm capitale de la Suède, le jour de l'Aïd.-el-Kébir marquant la commémoration du sacrifice du prophète Abraham.

"Je condamne fermement l'autodafé du Saint Coran ce 28 juin devant une mosquée à Stockholm. Ce geste répugnant et provocateur, au moment de la fête bénie de l'Aïd al-Adha, est une grave atteinte au sentiment religieux des musulmans, comme celui de janvier dernier. Cela doit cesser !", a écrit le Chef de l'État sénégalais.

Un peu plus tôt, c'est le Roi du Maroc, Mohamed VI qui a réagi sur le plan diplomatique en rappelant l'ambassadeur du Royaume "pour une durée indéterminée". Rabat a également convoqué le chef de la mission diplomatique suédoise dans le pays pour lui exprimer la position officielle face à l'incident.

Au même moment, des manifestants irakiens ont pris d'assaut l'ambassade de Suède à Bagdad, surtout que le juge qui a autorisé que le Saint Coran soit brûlé a déclaré que "brûler le Coran n'était pas une menace pour la sécurité du pays".

Des partisans du leader irakien Moqtada Sadr sont parvenus jeudi à pénétrer brièvement à l'intérieur de l'ambassade de Suède à Bagdad en signe de protestation.

Pour rappel, la police suédoise a autorisé un rassemblement devant la plus grande mosquée de Stockholm où un manifestant a brûlé un Coran, le livre saint des musulmans qui célébraient l'Aïd-el-Kébir.

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