Le sommet de Libreville a mobilisé, samedi 1er juillet, huit des onze chefs d'État d'Afrique centrale. Les grands absents à la rencontre de Libreville étaient Paul Kagame du Rwanda, Paul Biya du Cameroun et Evariste Ndayishimiye du Burundi. Outre les questions d'intégration régionale, les questions de sécurité ont dominé le sommet de Libreville.
Les participants au sommet ont exprimé leur préoccupation suite à la crise qui sévit au Soudan et ses répercussions dans les pays d'Afrique centrale, le Tchad et la Centrafrique notamment. Ils ont lancé un appel à la solidarité internationale en faveur des réfugiés soudanais mais également des pays d'accueil confrontés à l'afflux massif de ces réfugiés.
Inquiétude
Inquiétude aussi sur la persistance de l'insécurité à l'est de la République démocratique du Congo et du nombre de déplacés internes. Apportant son soutien aux processus de paix de Luanda et Nairobi, la CEEAC a annoncé que le Gabon, l'Angola et le Sénégal vont apporter un soutien financier dont la somme n'a pas été révélée, pour le déploiement de la force de la Communauté de l'Afrique de l'Est en RDC. Elle invite les autres États à contribuer également à cet effort.
Appui
Autre côté positif, la CEEAC a félicité les autorités tchadiennes pour la bonne tenue de la transition. Elle reste disponible à apporter son appui matériel et financier pour le succès de celle-ci. Les dirigeants d'Afrique centrale se sont aussi félicités du retour de la sécurité en Centrafrique même si elle reste volatile. Ils ont plaidé pour la levée de l'embargo sur l'achat des armes qui pèse contre l'armée centrafricaine.