Après le communiqué du gouvernement algérien, notamment d'autres voix officielles se font entendre hors de l'Hexagone pour condamner la mort d'un jeune de 17 tué par un policier.
C'est au tour de Ravina Shamdasani, porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme d'appeler Paris à s'attaquer au "racisme". "C'est le moment pour le pays de s'attaquer sérieusement aux profonds problèmes de racisme et de discrimination raciale parmi les forces de l'ordre", a-t-elle indiqué le 30 juin 2023, dans une déclaration qui a fait le tour de la toile.
En interne, la France insoumise et des partis d'extrême droite continuent de s'affronter à coup de posts cinglants. La présidente de la Reconquête, Marion Maréchal, a déclaré sur son compte Twitter : « Si un jour nous devions vivre la tragédie d'une guerre civile, elle débutera certainement par une émeute semblable à celle qui se déroule sous nos yeux. Comme en 2005, comme aujourd'hui, un décès sera le prétexte à des émeutes devenues incontrôlables. »
Elle partage donc un soutien à l'action musclée des forces de l'ordre avec les responsables de son ancien parti, le Rassemblement national.
En face, le leader de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, continue de répondre aux attaques de l'extrême droite et du gouvernement qui l'accuse d'exacerber les tensions. "Les élucubrations contre #LFI ne masqueront pas la responsabilité de ceux qui ont créé cette situation. L'escalade sécuritaire mène au désastre. Entendez la demande populaire. Respectez la. Plan d'urgence justice partout", a-t-il posté le 30 juin 2023 sur son compte Twitter.