Suite à la sortie médiatique du Président du CNT à l'international, notamment sur RFI, nous notons d'une part une apparente prise de conscience, après deux (02) ans de retards injustifiés et de récurrentes violations de droits de l'Homme et d'autre part un manque de courage voire de sincérité qui pourrait être le quotidien des civiles aux affaires face au CNRD, uniquement dans un but de préservation de leurs intérêts personnels.
Le fait majeur, il ressort que les analystes ou cerveaux de la pensée politicienne du CNRD, se sont rendu
compte du caractère suicidaire de leur agenda politique sur le nombre de partis politiques (02 ou 03) et se sont rétractés en projetant des règles de jeux démocratiques axées sur des critères de
compétition aux contours mal définis. C'est également, cette prise de conscience à peine voilée sur le plafonnement de l'âge de participation aux joutes électorales, notamment la présidentielle, dont le seul but est de satisfaire une certaine jeune classe politique, qui y voit le seul moyen d'arriver au pouvoir dans un contexte où la compétition objective et responsable dans les chantiers de l'édification d'une nation prospère doit être de mise.
Cependant, lorsqu'on est issu de la société civile et qu'on est à la tête d'un organe de législation et de régulation, mélanger les pinceaux dans l'appréciation du niveau de violation des Droits de l'Homme, dont des arrestations et détentions provisoires en dizaine de mois pour généralement sans motifs justifiés ou justifiables, relève naturellement d'un manque de courage ou du choix de l'intérêt personnel sur le général. C'est, tout comme se perdre sur le caractère non inclusif de la transition, alors que bientôt 02 ans, sans qu'aucune date ne soit fixée pour les élections qui concourent au retour à l'ordre constitutionnel, avec la pauvreté accrue et manque de transparence sans commune mesure dans la gestion sous le CNRD.
Toutefois, nous prenons acte, dans cette stratégie de communication, qui mentionne urbi et orbi de sortir l'avant-projet de constitution au plus tard septembre 2023, comme un message envoyé à l'opinion publique, notamment les forces vives du pays et la communauté internationale, que si tout le processus relatif à la constitution (de son élaboration à sa promulgation, en passant par le référendum) n'est pas bouclé avant fin décembre 2023, ce serait un manque de volonté avéré des autorités de la Transition.
C'est dans ce contexte de précarité multidimensionnelle qui frappe les et guinéens dans leur diversité, que le Forum des Forces Sociales de Guinée (FFSG) adresse ses voeux de fête aux fidèles musulmans de Guinée, tout en souhaitant de la sagesse aux compatriotes qui se sont portés par la force à la tête de la gestion transitoire du pays, afin de mettre fin aux abus et la conduite non inclusive de la Transition en optant pour un dialogue au sens réel du terme et le respect des Droits.