Créée par ordonnance présidentiel n°87-323 du 15 septembre 1987, l'Inspection Générale des Finances (IGF) n'a pu remplir réellement sa vision qu'à partir du 30 décembre 2020, avec la nomination par Félix Tshisekedi du tandem Jules Alingete comme Inspecteur Général et chef de service ainsi que de son adjoint, Victor Batubenga. Très engagés dans la matérialisation de la vision du Président Tshisekedi, le tandem est souvent partagé entre la réalité judiciaire et la réalité politique. Malgré l'environnement dans lequel ils sont appelés à oeuvrer, pendant les trois premiers années, Jules Alingete et son adjoint restent droits dans leurs bottes, en ce qui concerne la lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics .
Plusieurs personnalités, toutes tendances confondues, qui se sont illustrées dans le détournement et la corruption, ont été dénoncées par l'Inspection Générale des Finances. Certaines ont été condamnées par la justice, d'autres acquittées. Mais, pour l'IGF, toutes ces personnes acquittées ne sont pas toujours inoncentes. Le vrai acquittement reste au sein de la communauté dans laquelle vous vivez. Et, pour éviter des acquittement spectaculaires, la création des parquets financiers reste la solution.
Face à cette situation où l'Inspection Générale des Finances ne venait que constater les dégâts après un contrôle à posteriori, une mesure très efficace est adoptée. Il s'agit d'un contrôle à priori. Avec ce type de contrôle, les inspecteurs des finances sont sur terrain , à travers la patrouille financière. Cette patrouille reste l'encre indélébile du qu'a marqué le Tandem Aligente-Batubenga dans la lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics.
Pas à pas, l'IGF chemine avec les gestionnaires de la chose publique. Cette présence remarquée au côté des gestionnaires de l'argent public empêche la dilapidation des ressources. Aujourd'hui, toute personne à qui l'on remet de l'argent public, réfléchit par deux fois avant de poser des actes inciviques. Ce qu'il faut souhaiter est que soit pérennisé le jalon jeté par Jules Alingete et son adjoint. Car, les hommes passent et les institutions restent.
Denevenu ennemi de plusieurs personnalités attachées aux antivaleurs, Jules Alingete a démontré que le changement du Congo est une affaire de tous et qu'il ne faut pas léguer à la jeunesse un pays désarticulé. C'est pourquoi, après avoir palpé les réalisations du contrôle à priori, l'Inspection Générale des Finances, sous son leadership, a estimé qu'il faut attaquer le mal à la racine. C'est de cette manière qu'il a organisé tour à tour des échanges avec la jeunesse congolaise puis avec les hommes d'église. Si avec les jeunes l'inspecteur Général des Finances les avait encouragés à se dresser contre le mal qui ronge le pays, avec les hommes et femmes d'église, il a fait savoir que tous les détourneurs sont des fils spirituels dans une des confessions religieuses donnée. D'où le rôle très important que doit jouer l'église en ce qui concerne la lutte contre le détournement des deniers publics et la corruption. Mal qu'il a toujours considéré comme un cancer qui ronge la société.