Au Ghana, les autorités prennent des mesures pour les réfugiés burkinabè qui se trouvent dans le nord du pays. Avec l'aide du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés, le Ghana Refugee Board a ouvert courant juin un centre dans la région de l'Upper East, d'une capacité d'accueil de 4 000 personnes. Les autorités ghanéennes veulent éloigner les réfugiés de la zone frontalière pour des raisons de sécurité.
Fuyant les violences des groupes armés, les réfugiés burkinabè sont arrivés dans le nord du Ghana par vagues, au cours des derniers mois : principalement dans le Haut Ghana oriental - région frontalière du Burkina Faso et du Togo - mais aussi plus à l'Ouest, avec des pics d'arrivées notamment à la fin 2022 et au mois de mai.
Le Haut-commissariat aux réfugiés des Nations unies et l'agence ghanéenne pour les réfugiés Ghana Refugee Board, sont désormais présentes dans cette région et ont ouvert courant juin un centre d'accueil pour les réfugiés. Ce site temporaire est prévu pour les enregistrer, avant de les installer sur un terrain mis à disposition par les autorités : il peut accueillir jusqu'à 4 000 personnes.
Les deux agences pour les réfugiés mènent actuellement des séances de sensibilisation et d'explication, pour convaincre ceux qui sont encore réticents de la nécessité d'avancer davantage dans les terres.
Le Ghana veut éloigner les réfugiés de la zone frontalière, où nombre d'entre eux se sont établis. Cela dans une directive stricte des ministères de la sécurité nationale et de l'intérieur, pour des raisons de sécurité dans cette zone où les mesures et patrouilles sont renforcées.