Le prix du litre d'essence à la pompe passe de 625 FCFA à 775 FCFA à compter du 15 juillet. Selon le gouvernement, cette décision résulte de la suspension progressive des subventions par l'Etat des produits pétroliers finis.

Le Congo n'est pas le seul pays concerné par cette recommandation du Fonds monétaire international en vigueur dans tous les pays d'Afrique centrale en programme avec les institutions de Bretton Woods. L'objectif, assurent les partenaires, est d'aider le gouvernement à rétablir les équilibres macroéconomiques détériorés par la crise économique et sanitaire.

C'est la deuxième fois en l'espace de sept mois que les coûts du carburant connaissent un renchérissement. Depuis le 31 janvier dernier, les prix de l'essence et du gasoil ont galopé passant respectivement de 595 F CFA à 625 FCFA et de 475 FCFA à 500 FCFA.

Les dividendes qui seront générés par l'arrêt des subventions de l'Etat sont estimés à quelque 300 milliards FCFA et serviront au financement des secteurs de la santé, de l'éducation, des infrastructures et la lutte contre la pauvreté.

Bien que ces réajustements procureront une marge de manoeuvre à l'Etat, pour être efficace cette hausse des carburants à la pompe devrait être accompagnée de mesures d'assouplissement susceptibles de freiner la flambée des prix des denrées alimentaires et des transports. De peur que l'effet d'entraînement ne frappe de plein fouet le citoyen ordinaire.