Une fillette de 3 ans serait victime d'infanticide à Imerintsiatosika. Sa partie inférieure a gravement été brûlée. Sa mère et son beau-père contestent le crime qui leur est imputé.
La fin tragique d'une pauvre fillette de 3 ans, fend le coeur. Elle est décédée dimanche, à Imerintsiatosika. La cause de sa mort paraît suspecte, portant à croire à un horrible infanticide. Elle avait une soeur aînée. Leurs parents se sont séparés. Leur mère de 28 ans, a trouvé un autre homme.
La fillette vivait avec eux, tandis que sa soeur a été récupérée par leur père et sous la garde de leur grand-mère. Dimanche, le père des enfants est venu voir sa fille chez son ancienne femme. Sa surprise a été totale, il l'a retrouvée morte. Il a éclaté en sanglots quand la police a reçu son appel, demandant une intervention. « Puisqu'il y a eu mort d'homme, la police devait y aller », explique une source au commissariat de la sécurité publique local, joint par téléphone, hier.
Sorcellerie
Les premiers renseignements reçus révèlent que la femme et son compagnon se disputaient et la petite innocente aurait été arrosée d'eau bouillante. Le rapport écrit du comité de sécurité du quartier parvenu à la police ne mentionne pourtant pas qu'elle a réellement été aspergée. Il fait seulement savoir que la peau de sa partie inférieure a été dévastée. Il dit également que sa dépouille a été amenée par son père. Aucun médecin n'a été appelé pour constater la mort.
Pour sa part, la police a interpellé et mis en garde à vue la femme soupçonnée d'infanticide et son nouvel époux incriminé pour complicité. D'après les informations sorties au compte-gouttes, tous les deux rejettent les faits qui leur sont reprochés et affirment que l'enfant a été victime de sorcellerie. « Elle était malade depuis un mois. Elle avait la peau squameuse », a répondu le beau-père à la police.
Or, les photos de la défunte montrent de graves brûlures causées probablement par de l'eau bouillante. L'équipe judiciaire a du travail pour dénouer l'affaire qui semble avoir besoin de(s) témoin(s). La déclaration de l'ex-mari n'a pas encore pu être reçue. « Je porterai plainte après l'enterrement », a-t-il dit à la police. La garde à vue des deux suspects a été prolongée.