Le volume des dépenses de l'Etat, dans le projet de loi de finances (PLF) est estimé à 3 trillions de livres alors que celui des recettes à 2,8 trillions de livres, soit une différence de 800 mds LE entre les deux chiffres, a affirmé le ministre des Finances, Mohamed Maait.

L'Etat étendra la Couverture maladie universelle à un nombre plus grand de gouvernorats et se poursuivra via le Fonds de logement social, pour que le citoyen ne se tourne pas, une nouvelle fois, vers les bidonvilles, a indiqué Maait, dans une interview accordée samedi à la chaîne Ten.

L'Etat ne cessera pas d'aider les citoyens en amortissant les conséquences néfastes de la crise économiques, a-t-il dit, citant pour exemple à cet égard le nombre supplémentaire de denrées ajouté à la carte de rationnement et la miche de pain subventionné qui coûtait 55 pts et désormais 1 LE, une différence qu'assume le budget.

L'Etat a réussi a régler de nombreux problèmes tels que ceux de l'électricité, du butane et des logements, a-t-il ajouté, expliquant que le pays avait un bon avenir mais que les circonstances économiques avaient négativement affecté les citoyens.

De nombreux pays de la région sont exposés aux dangers sécuritaires à un moment où l'Egypte dépense beaucoup pour protéger les citoyens de ces mêmes dangers, a-t-il fait remarquer, soulignant que la crise économique passerait et que l'Etat était solide et détenait de bonnes infrastructures.

Le ministre a parlé du besoin d'utiliser la monnaie locale dans les transactions avec les pays asiatiques et africains, comme l'a dit le président du Kenya lors du Sommet pour un nouveau pacte financier mondial à Paris, a-t-il renchéri.

Traiter avec la monnaie locale est une partie de la solution au problème du financement, a-t-il confié, rappelant que l'Egypte faisait partie de la Nouvelle banque de développement, créée par les BRICS et que de nombreux pays y adhèreraient.