Dans la foulée de la déclaration du chef de l'Etat, sur sa non candidature à sa propre succession à l'élection présidentielle de février, la coalition Yewwi Askan Wi, qui faisait face à la presse ce mardi 4 juillet 2023, dit avoir pris acte et attendre davantage d'autres pas plus importants de la part du président de la République, Macky Sall. Ces pas, selon Déthié Fall ne sont rien d'autres que l'organisation d'élections libres et transparentes, mais également d'élections inclusives pouvant permettre à tout citoyen désireux de briguer le suffrage des populations.
« Nous avons entendu hier, le président de la République Macky Sall, dire qu'il renonce à un troisième mandat auquel en réalité il n'a pas droit. Parce qu'il faut renoncer quelque chose dont on a droit.
Mais il nous a toujours dit que, c'est lui-même qui a introduit ces dispositions de la constitution pour se l'appliquer, donc si aujourd'hui, il se conforme à ce que la constitution lui impose, on ne peut que prendre acte et attendre de lui, d'autres pas, allant dans le sens de la pacification de l'espace public ou de la pacification de l'espace politique » a délcaré Déthié Fall, membre de la coalition Yewwi Askan Wi, non président du parti Républicain pour le progrès (PRP).
De l'avis du président du PRP, « ces pas, nous les connaissons tous. D'abord l'organisation d'élections libres et transparentes, mais également d'élections inclusives qui permettra à chaque citoyen qui, le souhaite de pouvoir briguer le suffrage des sénégalais. Mais également libérer tous les détenus politiques qui sont nombreux dans les prisons et leur seul tord, est de s'être mobilisé contre ces forfaitures, ces violences qui ne proviennent nulles part qu'au niveau du président de la République Macky Sall. »
« Donc, il ne faudrait pas que l'acte qu'il a posé hier, soit une ruse pour d'avantage s'attaquer à l'opposition, pour davantage isoler les leaders de l'opposition, davantage isoler Ousmane Sonko », a-t-il mis en garde, avant de souligner que « c'est pour cette raison que nous demandons à tout un chacun de rester vigilant et mobiliser et nous avons pris acte de cette décision qui n'est rien d'autre qu'une réponse qui était attendue de lui en tant que chef de l'Etat, à savoir respecter les dispositions de la constitution. »
Cette constitution, dit-il, « qui a clairement dit que "nul peut faire plus de deux mandats consécutifs" et par conséquent, ce qui est attendu de lui, c'est l'organisation d'élections libres et transparentes... »