Ceci parce que le gouvernement togolais à décidé de confier l'exploitation de cette route Lomé-Kpalimé, à Africa50 pour le recyclage d'actifs.
C'est ce que renseigne le site de la république togolaise. Voici ce qu'il a écrit dessus.
"Le gouvernement a conclu lundi 04 juillet, un accord de recyclage d'actifs avec Africa50, pour le chantier de la route Lomé-Kpalimé. L'accord a été paraphé par le ministre de l'économie et des finances, Sani Yaya, la ministre des travaux publics, Zouréhatou Kassah-Traoré et le président d'Africa50, Alain Ebobisse lors de la cérémonie d'ouverture du forum 'Intra for Africa' qui se tient dans la capitale togolaise. Concrètement, à travers cette entente public-privé, le Togo cédera l'exploitation, l'entretien et des développements futurs de la nouvelle route longue de 120 km, à la plateforme d'investissement dans les infrastructures, qui cherchera un partenaire technique pour la gestion de l'infrastructure. En contrepartie, le pays se voit libéré, de tout ou partie, de la dette liée à la construction de la route. L'objectif poursuivi par l'exécutif est de dégager une marge de manoeuvre budgétaire, en vue de la mobilisation d'autres financements".
Et poursuit le site de la république togolaise, "Le recyclage des actifs est une initiative innovante menée par Africa50 qui permet aux gouvernements de monétiser des infrastructures en place par le biais d'une concession au secteur privé, les fonds reçus étant réinvestis dans d'autres projets prioritaires". S'il n'est pas le seul pays dans ce dispositif d'Africa50, d'autres pays comme le Sénégal, la Gambie ou encore le Zimbabwé s'étant signalés avec des projets d'infrastructures, le Togo est néanmoins le tout premier pays à signer la convention. "Il s'agit d'un pas en avant audacieux et visionnaire, dans la recherche de solutions alternatives de financement des infrastructures", a salué le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, également président du conseil d'administration d'Africa50".
Pour information, Africa50, initiative menée avec le concours de la BAD, a déjà investi plus de 6 milliards de dollars US dans une vingtaine de projets dans 22 pays du continent.