Madagascar: Faux sujets du BEPC - Quatre personnes arrêtées

Proposés sur les réseaux sociaux, au vu de tous, des sujets du BEPC présentés comme de « vrais » sujets d'examen du BEPC 2023 ont amené à des signalements auprès des autorités et à l'arrestation, lundi dernier, d'un groupe d'individus, dont une femme.

Quatre personnes, dont deux enseignants dans des établissements privés, ont été arrêtées, avant-hier, par des éléments du groupement de la gendarmerie d'Ambohidratrimo. Ces individus sont soupçonnés d'avoir procédé à la vente de faux sujets du BEPC sur les réseaux sociaux. Pour rappel, des annonces sur Facebook parues quelques jours avant la tenue des examens et proposant des sujets du BEPC avec photos à l'appui, ont quelque peu étonné plus d'un sur ce réseau social. En effet, les auteurs des annonces postées ne cherchent visiblement pas à faire preuve de discrétion en proposant les sujets à la vente.

Des sujets qui, en apparence, ressemblaient à de vrais sujets d'examen avec l'en-tête du ministère de l'Education nationale (MEN). Les clients intéressés étaient alors invités à entrer en contact avec les vendeurs, à travers des messages privés. Ces propositions de vente de sujets n'ont pas manqué de susciter des inquiétudes de la part des candidats et des parents d'élèves quant à la sécurité des sujets d'examen. Elles ont conduit à de nombreux signalements auprès des autorités ministérielles, notamment celles du MEN.

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Cinquante mille ariary !

D'après les informations, les - faux - sujets d'examen ont été proposés à 50 000 ariary l'unité. Les vendeurs ont laissé entendre que des sujets de plusieurs matières étaient disponibles. Les présumés auteurs de ces actes auraient déjà pu conclure quelques ventes avec des clients. Parmi les plus intéressés par la proposition figuraient des jeunes candidats, sans doute attirés par la solution de facilité, mais également et contre toute attente, des parents d'élèves.

Après l'arrestation des quatre personnes, lundi dernier, l'enquête suit son cours actuellement. Sitôt celle-ci bouclée, elles seront traduites devant la justice. Plusieurs charges pèsent contre elles : escroquerie, faux et usage de faux, et acte de déstabilisation.

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