Angola: Le ministre des Transports veut accroître l'opérabilité dans le corridor de Lobito

Lobito (Angola) — Le ministre des Transports, Ricardo de Abreu, a exhorté mardi, dans la ville de Lobito (Benguela), à accroître les opérations dans le Corridor de Lobito pour faciliter le commerce et la logistique en Afrique australe et au-delà.

Le gouvernant s'adressait au consortium Lobito Atlantic Railway lors de la cérémonie de transfert de la concession des services ferroviaires et du soutien logistique pour le Corridor de Lobito.

Ricardo de Abreu a demandé que cette coentreprise (alliance commerciale) soit une bonne surprise, avec des résultats pour les entreprises et les populations de l'Angola, de la République démocratique du Congo et de la Zambie.

Il a assuré que le consortium peut compter sur le soutien de l'Angola et du ministère des Transports pour construire l'avenir, créer de la richesse et développer l'économie du continent.

« Le Corridor de Lobito n'étant pas une création récente, sa riche histoire démontre le potentiel économique qu'il représente pour la rentabilité, notamment des ressources minérales de la zone géographique qu'il couvre. C'est une infrastructure puissante qui marque et représente définitivement l'image de l'Angola dans le monde, notamment auprès des investisseurs privés et des entités financières aux États-Unis, en Europe et dans d'autres pays », a-t-il souligné.

Il a tenu à rappeler la décision du président des États-Unis, Joe Biden, lors de la dernière réunion du G7 au Japon, où il a exprimé l'intérêt de son pays à investir 250 millions de dollars américains dans le Corridor de Lobito, par l'intermédiaire de Development Finance Corporation (DFC).

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« La semaine dernière, une délégation de DFC, conduite par Nancy Rivera, directrice des opérations financières structurées, nous a rencontrés à Luanda, avec son équipe et les parties prenantes (partie intéressée), directement liées au Corridor de Lobito », a-t-il expliqué.

En ce qui concerne cette affaire, il a indiqué qu'il a effectué une "due diligence" (procédures) sur le cadre juridique et réglementaire angolais, ainsi que sur sa situation macro-économique et l'environnement des affaires du pays pour, sur place, vérifier l'état des infrastructures qui composent le corridor.

"Aujourd'hui, nous avons à nouveau cette même équipe à Lobito, pour assister à un événement qu'elle considère comme ayant un fort impact économique et social pour le continent africain et ses populations", a-t-il souligné.

Le ministre a également ajouté que, la semaine dernière, la Commission européenne a validé la création de la joint-venture (alliance commerciale) créée par la multinationale suisse Trafigura, le belge Vecturis et le portugais Mota-Engil, pour gérer, entretenir et exploiter le Corridor de Lobito, pendant 30 ans, une concession pouvant être prolongée jusqu'à 50 ans, avec la construction d'un embranchement vers la Zambie.

"Joint-venture avec laquelle nous avons signé le contrat de concession le 4 novembre 2022 et dont aujourd'hui, 4 juillet 2023, nous avons effectivement adopté l'acte précité", a précisé le ministre.

Le corridor de Lobito, au-delà des frontières nationales avec un impact structurant dans toute la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), s'affirme comme l'un des principaux axes de circulation des marchandises, et pas seulement à l'intérieur des pays eux-mêmes.

La connexion qu'il établit avec le marché mondial, principalement à travers le Port de Lobito, assure un pourcentage élevé du volume des échanges internationaux dans toute la sous-région.

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