Beaucoup de responsables des collectivités territoriales décentralisées (CTD) comme les maires et les gouverneurs de régions ont assisté à l'assise nationale sur la décentralisation au CCI Ivato pour la validation du plan national de décentralisation émergente PNDE.
Ils ont des attentes pour le développement de leurs collectivités, surtout les maires. En général, ils attendent tous d'avoir une autonomie et une autosuffisance réelle puisque jusqu'à présent, la décentralisation n'est pas tellement effective, elle se traduit seulement par des constructions d'infrastructures et des dotations de matériels comme les motos pour les maires et des automobiles pour les gouverneurs, qui sont, certes, indispensables pour le développement mais cela ne suffit pas : les CTD ont vraiment besoin d'autonomie. Pour le maire de la commune rurale d'Ampaneva, Rakotondrabe Fanomezana Tolojanahary, l'attente vis-à-vis du PNDE est grande, surtout en termes de procédure puisque c'est toujours là que les problèmes arrivent, principalement en matière administrative et financière.
Aspect procédural
« Ce que nous attendons du PNDE, c'est qu'il s'agisse d'une décentralisation effective, il doit en être ainsi. Mais le problème est souvent l'aspect procédural » explique-t-il. Pour ce qui est de l'autonomie financière des CTD, le maire d'Ampaneva explique qu'il ne peut pas en ce moment se passer des subventions venant de l'État central vu que les ressources propres de la commune ne suffiront jamais. Selon lui, « l'autonomie financière dépend de la force de chaque commune. Quant à la commune d'Ampaneva en particulier, nous devons vivre des subventions car les ressources propres de la commune ne nous suffisent pas. »