Au terme de la deuxième journée de la 29ème Assemblée générale de l'Organisation Africaine de Normalisation, en cigle ARSO, qui se tient à Kinshasa depuis lundi dernier, les séances d'apprentissages et de renforcements des capacités des membres se poursuivent. Ce mardi 4 juillet 2023, les participants à ces assises ont bénéficié des matières sur la notion de l'évaluation de la conformité et les principes de la rédaction des normes.
En ce jour, deux sessions ont été organisées, à l'instar, évidemment, de celle réservée aux champions, compris ici comme les pays africains qui aident plus les autres Etats dans le domaine de Normalisation.
Sur place, le premier à intervenir, c'est le Kényan David Kasyoki, qui s'est appesanti, dans son exposé, sur les principes de direction dans la rédaction des normes, selon leurs différences, basées sur la directive "ISO CEI partie 2".
Plus loin, il a expliqué également les objectifs de normalisation et les principes existentiels de rédaction des normes, l'organisation et la subdivision de l'objet, et puis, les formes verbales pour l'expression des dispositions et du langage normatif.
Le second panel, animé par Mme Caroline Outa du Kenya, a porté essentiellement sur les différents aspects de l'évaluation de la conformité, les exigences de par leurs catégorisations etc.
Comme au premier jour, les enseignements ont porté, en gros, sur le renforcement des capacités des participants dans diverses notions qui régissent la normalisation. Il y a eu notamment des notions sur le leadership dans le secteur de l'élaboration des normes, la rédaction des normes et leur évaluation etc.
Composée d'au moins 36 Etats membres qui sont : Afrique du Sud, Bénin, Botswana, Burkina Faso, Cameroun, Congo-Brazzaville, Côte d'Ivoire, Égypte, Éthiopie, Gabon, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Kenya, Libéria, Libye, Madagascar, Malawi, Maurice, Namibie, Niger, Nigéria, Ouganda, République démocratique du Congo, Rwanda, Sénégal, Seychelles, Sierra Leone, Soudan, Soudan du Sud, Swaziland, Tanzanie, Togo, Tunisie, Zambie et Zimbabwe, plus Zanzibar en qualité d'observateur, le but principal de l'ARSO reste de mettre en place des procédures de normalisation des normes africaines et des procédures d'évaluation de conformité afin de réduire les obstacles techniques au commerce.