Alors que la crise au sein du secteur des taxis motos a découler sur la fissure du couple CNTG-USTG pour donner naissance à une troisième faction dite indépendante affiliée au SIFOG et installée le dimanche dernier au siège du CECOJE et pendant que la main obscure de certains conseillers communaux est soupçonnée dans cette dissidence, les choses prennent une ampleur insoupçonnée jusque-là.
Le couple affaiblit CNTG-USTG s'est fendu d'un mémorandum dans lequel il avertit vouloir user de tous les moyens légaux pour défendre ses intérêts et militants devant l'immixtion du maire et de son équipe dans le fonctionnement syndicale chose interdite par l'OIT dans son article 087 et contre la politisation du syndicat.
Ce mercredi, des contrôleurs et chefs de gare de la corporation ont fait mouvement dans la rue pour demander le départ du maire Mamadou Aliou Laly Diallo et criant l faiblesse de son équipe.
À la question de savoir quelle est la force autrice de ce mouvement brusque notre rédaction a interrogé Saliou Diouldé Diallo 2 ème secrétaire général du nouveau syndicat : « Nos militant ne faisaient pas partie du lot, ceux que nous avons vu sur le terrain sont les contrôleurs et chefs de gare de l'intersyndicale CNTG-USTG ? Ils criaient commune 0 et maire 0... »
Dans le camp d'en face, Thierno Abdourahmane Diallo confirme que ce sont les militants de son syndicat tout de même une partie qui a investi la rue ce mercredi : « Nous avons tenu une réunion extraordinaire dimanche au niveau du grand bureau syndical, il en a découlé un mémo.
Nous avions envisagé de faire un seul mouvement jeudi avec les 18 branches syndicale pour aller déposer les courriers mais entre temps le préfet a fait appel à notre hiérarchie pour lui demander de trouver une équipe restreinte pour déposer le courrier car les regroupements sont interdits nous avions une autre réunion au syndicat quand on a entendu que certains sont sortis et scandent des slogans hostiles au maire dont ils demandent le départ »