Ile Maurice: 49e rapport annuel de l'Ombudsman - 73 % des dossiers ont été finalisés

Le 49e rapport annuel de l'Ombudsman souligne que 73 % des dossiers reçus en 2022 ont pu être traités. Le constat est que les hommes ont rapporté plus de cas que les femmes, soit 74 % contre 26 %.

Dans ses notes, l'Ombudsman Harry Ganoo confie que la tâche n'a pas été de tout repos, surtout pendant une période de flottement suite à l'expiration du mandat du médiateur, en février 2022, qui a été remplacé, en mai de la même année. «Cela a eu un impact sur nos services. Plus de 150 nouvelles plaintes se devaient d'être examinées. Et la demande pour nos services a continué d'augmenter. Mais le défi a été relevé malgré tout et nous avons veillé à ce que les enquêtes en cours soient menées à bien», écrit-il.

Sur les 645 plaintes enregistrées, il nous revient que, malgré la technologie, celles sous forme de lettres figurent en pole position, soit 300, alors que 225 plaignants ont opté pour l'envoi d'un courriel. Par ailleurs, 404, soit 52 % des dossiers, ont été ouverts alors que les 48 % restants étaient hors juridiction. C'est le ministère de l'Éducation qui enregistre le plus de plaintes, soit un total de 51. Parmi elles, 18 sont encore «pending». Ce ministère est suivi par celui de l'Énergie et des utilités publiques, soit 34 plaintes, dont huit sont encore «pending».

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Quant au ministère de l'Agro-industrie, il occupe la troisième place avec 15 plaintes, dont cinq sont encore «pending». Rodrigues n'a pas été oublié. Des échanges ont pu se faire à nouveau, en septembre dernier, soit deux ans après la pandémie de Covid-19. Le bureau de l'Ombudsman s'est également rendu dans différentes régions de Maurice et de Rodrigues pour sensibiliser le public sur les services offerts par cette institution. Par ailleurs, voici quelques cas référés à l'Ombudsman pour mauvaise administration.

La non-restitution des biens d'un Tanzanien après son arrestation

Un ressortissant tanzanien, détenu à la prison de Melrose pour trafic de drogue en octobre 2019, a porté plainte car la police n'avait pas restitué ses effets personnels, saisis lors de son arrestation. Il s'agissait de son ordinateur et de son téléphone portable. Suite à l'enquête de l'Ombudsman, en mars 2012, son bureau a conclu, qu'en effet, la police avait saisi ses biens et attendait l'avis du Directeur des poursuites publiques (DPP) pour la restitution. En février 2022, suite à l'approbation du DPP, le Tanzanien a pu récupérer ses effets personnels.

Une Sud-africaine attend trois ans pour avoir la nationalité après 30 ans de mariage avec un Mauricien

Une Sud-africaine a référé son cas, en juin 2022, car elle avait fait une demande pour avoir la citoyenneté mauricienne depuis janvier 2019 et la demande est restée sans réponse. Grâce au suivi de l'Ombudsman, le ministère concerné a approuvé sa demande, en août 2022.

Demande de transfert non prise en compte un an après le dépôt

Une stagiaire au «Mauritius Prison Service» avait fait une demande de transfert pour occuper un poste similaire à la «Mauritius Police Force» ou dans une autre organisation, depuis juin 2012. Mais elle n'a pas eu de réponse. La stagiaire a été victime de harcèlement au travail et c'est la raison pour laquelle elle voulait un transfert. Suite à l'enquête de l'Ombudsman, elle a eu droit à un transfert vers un ministère.

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