Le cas de la DG par intérim préoccupe les agents de la Caisse nationale de prévoyance sociale du moins pour l'intersyndicale. La grève au sein de cet établissement public gêne notamment les retraités.
La grève entamée par les agents de la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnaps) semble se terminer avec notamment la libération Joslina Fridoline. Les commentaires vont bon train. Selon un représentant de l'intersyndicale, les employés de la Cnaps estiment que la DG par intérim Joslina Fridoline Tsaboto ne devrait pas être placée sous mandat de dépôt, ils revendiquent ainsi une liberté provisoire pour cette dernière ou à défaut elle pourrait être placée sous surveillance judiciaire. « Mais dû à l'exploitation de cette société d'Etat que nous avions pris ces dispositions », a-t-il soutenu.
Et que la passation soit dans la règle des normes. Notons que trois autres agents de cet établissement public ont été placés sous contrôle judiciaire. Par ailleurs, il pourrait y avoir un service minimum du moins dans la matinée.
Appel à l'apaisement
De son côté le ministre de l'Emploi, de la Fonction Publique et des Lois Sociales, Rivotiana Jean Bosco a lancé un appel à l'apaisement à l'endroit du personnel et des membres de la Cnaps tout en soulignant au passage qu'il n'entre pas dans les prérogatives de la justice. A propos de la DG de la Cnaps par intérim, « elle n'est pas encore condamnée et elle jouit de la présomption d'innocence », a-t-il indiqué.
Dans la même foulée, le ministre a fait savoir que la nomination du nouveau DG de la Cnaps est imminente. Dans la même foulée, il a également déclaré que ceux qui ont déposé des demandes pour ce poste ont été déjà consultés. Sur les 20 milliards d'ariary détournés à la Cnaps, il a dit que ce ne sont que des rumeurs. Un scandale financier qui a focalisé l'attention de bon nombre d'observateurs dans le temps.
D'ailleurs, a-t-il mentionné, le budget de cette caisse nationale de prévoyance sociale est limité. Faut-il rappeler que la Cnaps s'occupe des prestations familiales, accidents de travail et maladies professionnelles. Toujours à propos de cette affaire, l'on assiste à une levée de boucliers de la part de l'association « Zanak'i Finarantsoa » qui voit dans ce dossier des relents ethniques.
