Reading Time: 2 minutes Ayant suivi de près les consultations initiées par le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (Ceni) avec l'opposition congolaise, Bernard QUINTIN, Directeur général du service européen pour l'action extérieure de l'Union Européenne, a été reçu hier mercredi 05 juillet 2023 en audience par Denis Kadima.
Ensemble, ils ont évoqué des questions en lien direct avec le processus électoral, dont le point d'orgue est l'organisation des scrutins du 20 décembre 2023 et bien d'autres plus tard.
S'exprimant devant la presse, Bernard Quintin a salué la démarche initiée par Denis Kadima d'organiser les différentes rencontres avec les ténors de l'opposition, par souci d'inclusivité.
Les élections étant prévues dans moins de 6 mois, et que le temps presse, les deux interlocuteurs ont évoqué des questions de calendrier électoral, des listes des électeurs, des bureaux qui sont ouverts pour recevoir les candidatures pour l'élection des députés au niveau national, mais aussi des questions de l'observation de différents scrutins et de leur liaison. Des questions récurrentes certes, mais qui se posent avec une acuité différente au fur et à mesure que le temps avance.
Bernard Quintin a confirmé avoir reçu des assurances sur le respect du calendrier électoral et aussi le souci d'inclusivité par le fait qu'il reçoit, à son invitation, des leaders de l'opposition pour discuter des questions de contentieux qui pourraient survenir.
Voilà pourquoi il a souhaité vivement que cela soit de bon augure que les élections qui auront lieu et seront organisées dans le délai soient libres, transparentes et inclusives, comme le veut la formule consacrée.
Il faut rappeler que c'est depuis la semaine dernière que le président de la Ceni organise des rencontres avec l'opposition congolaise. De commun accord avec cette catégorie politique, ils
essayent de trouver les voies et moyens d'avoir une forte inclusivité. Très attentif aux doléances de chaque partie prenante, la Ceni, par l'entremise de son président prend en considération toutes les propositions qui peuvent faire avancer le processus. Pour ce qui est des demandes qui ne relèvent pas de sa compétence, Denis Kadima n'hésite pas à le dire clairement à ses interlocuteurs. C'est le cas de la demande sur la restructuration du bureau de la Ceni, de
l'insécurité qui empêche le personnel de la Ceni d’œuvrer dans certains coins de la République.