Afrique: Zone Cémac - Des investisseurs intéressés par les projets intégrateurs

La mobilisation pour le financement du deuxième programme de treize projets intégrateurs prioritaires a commencé, en attendant la table ronde des bailleurs de fonds prévue en novembre prochain à Paris, en France. Les autorités de la sous-région ont réussi à convaincre à Dubaï, aux Émirats arabes unis, un consortium de 1200 banques et fonds d'investissement.

La délégation des ministres et chefs d'institutions communautaires a obtenu des promesses de financements de la part des organisations de la finance islamique engagées à soutenir la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (Cémac). La future table ronde des bailleurs de Paris s'annonce prometteuse, a estimé le Pr Michel-Cyr Djena Wembou, secrétaire permanent du Programme des réformes économiques et financières de la Cémac.

D'autres rencontres ont eu lieu avec des entreprises de référence aux Émirats arabes unis, dans la construction des routes, des tunnels, des ponts ainsi que d'autres infrastructures dans le secteur de l'énergie, notamment les barrages hydroélectriques et les éoliennes. Le modèle de financement en partenariat public-privé a été retenu en vue de la mobilisation des liquidités sur les marchés internationaux, pour les projets de la deuxième phase portant sur la construction des infrastructures physiques, de transport et de ports secs.

« Notre communauté sait pouvoir compter sur l'hospitalité de la France à l'occasion de la table ronde de novembre 2023 et sollicite : l'appui financier et technique de l'Agence française de développement au financement et à la mise en oeuvre des projets qui rentrent dans sa stratégie d'intervention en Afrique centrale ; un lobbying des autorités françaises auprès de l'Union européenne (UE) et de la Banque européenne d'investissement(BEI) », a salué le Pr Michel-Cyr Djena Wembou.

Au cours du premier programme de projets intégrateurs prioritaires, en effet, les autorités de la Cémac ont obtenu un financement de l'UE d'un montant de 23 milliards FCFA pour le projet de construction d'un pont sur le fleuve Ntem (y compris les raccordements routiers), entre le Cameroun et la Guinée équatoriale. L'UE et la BEI se sont également engagées pour réhabiliter le corridor routier entre N'Djamena et Douala, en passant par Moundou, à hauteur de 115 milliards FCFA.

Rappelons que le tronçon Kélo-N'Djamena fait partie de la section tchadienne du corridor Pointe-Noire-Brazzaville-Ouesso-Bangui-N'Djamena, dont les sections congolaises et centrafricaines sont en cours de réalisation.

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