Luanda — L'Angola et la France co-organiseront, plus tard cette année, dans la capitale française (Paris), la 13e reconstitution du Fonds international de développement agricole (FIDA), dont les sessions de consultation se déroulent depuis février 2023.
Le fait a été annoncé récemment, à Rome, en Italie, par la ministre de la Pêche et des Ressources marines de l'Angola, Carmen Neto, en marge de la 5e Conférence des ministres de l'Agriculture et de la Pêche de l'Union européenne/Union africaine, qui se tient du 1er au 7 de ce mois.
Selon la gouvernante, la co-organisation de la reconstitution du FIDA permettra d'améliorer la gestion des projets spécifiques liés à l'agriculture et à la pêche, dans une perspective de développement des communautés.
La ministre a également souligné la question de la sécurité alimentaire et de la résilience des populations pour survivre au changement climatique comme un axe qui dominera les actions du FIDA.
Quant à la conférence ministérielle de Rome, Carmen Neto a rappelé que les participants ont essentiellement discuté des moyens d'accélérer le développement durable dans le monde, à travers des partenariats public-privé.
À l'occasion, le secrétaire d'État à l'Agriculture et aux Forêts, João Cunha, a souligné que l'Angola soutenait, par exemple, la création de systèmes d'irrigation agricole, adaptés à la nouvelle réalité et pour atténuer les effets de la sécheresse.
Le dirigeant a également profité de l'occasion pour partager l'expérience de l'Angola dans l'utilisation de semences améliorées et résistantes en agriculture, dans le cadre du Planagrão, un programme financé par le Gouvernement angolais, visant l'autosuffisance en production céréalière.