Au premier trimestre de l'année 2023, le Produit intérieur brut (Pib) réel, corrigé des variations saisonnières (Cvs), s'est replié de 0,8% par rapport au trimestre précédent, renseigne l'Ansd.
Selon le Produit intérieur brut (base 2014), ce résultat est imputable à la baisse des valeurs ajoutées des secteurs secondaire (-0,6%) et tertiaire (-0,1%) ainsi que des taxes nettes de subventions sur les produits (-10,0%). En revanche, le secteur primaire s'est renforcé de 3,3%.
S'agissant des composantes de la demande, en variation trimestrielle, la formation brute de capitale fixe (FBCF) s'est amoindrie de 11,6% sous l'effet de la baisse concomitante de sa composante publique (-56,4%) et privée (-6,7%). Les exportations de biens et services ont fléchi de 5,6% tandis que la consommation finale s'est rehaussée de 9,6%.
Par rapport à la même période de l'année 2022, le Pib réel du premier trimestre de 2023 est ressorti en hausse de 4,7%. Cette augmentation s'explique principalement par la consolidation des activités des secteurs secondaire (+7,7%), primaire (+5,1%) et tertiaire (+4,2%). Par contre, les taxes nettes sur les produits en volume ont enregistré une légère amélioration de 0,3%.
Sous l'angle de la demande, le regain d'activité économique au premier trimestre de 2023, par rapport au trimestre correspondant de l'année précédente, s'est traduit, en termes réels, par l'accroissement des exportations de biens et services (+9,5%), de la formation brute de capital fixe (+1,9%) et de la consommation finale (+2,0%).
Le Produit intérieur brut nominal est estimé à 4455,4 milliards de FCFA au premier trimestre de 2023.