Un multirécidiviste est tombé sous les balles des gendarmes, mardi, après avoir enlevé et violenté une femme de 44 ans dans le district de Maevatanàna.
Rapt suivi d'agression sexuelle. C'était le dernier forfait d'un criminel récidiviste de 24 ans, dans le hameau d'Antsahalava, à Maevatanàna, mardi, d'après la gendarmerie. Il a été abattu dans une fusillade. Vers 22 heures, le poste fixe d'Antsiafabositra a été alerté de l'enlèvement d'une femme de 44 ans. Les gendarmes ont immédiatement rejoint les lieux.
Selon Jean Claude Rakotonaivo, le mari de la victime, ils restaient encore éveillés quand une personne a frappé à leur porte. Le quidam a crié et menacé de mettre le feu à leur maison. Il s'est présenté qu'il était un dahalo. Saisi de panique, le couple l'a laissé entrer. Une fois à l'intérieur, il a demandé de la nourriture. Il a prévenu qu'ils étaient trois et que ses coauteurs attendaient dans la cour. Il n'aurait pas encore fini son repas quand, soudain, il a pointé son arme à feu sur les hôtes. Il a forcé la femme à partir avec lui. L'entourage et les gendarmes ont engagé une poursuite. Après des heures, un accrochage a eu lieu, au cours duquel le kidnappeur a été tué. Son otage a été libéré.
À plusieurs reprises
Après avoir été soignée, la victime a été entendue par les gendarmes. Son ravisseur était seul, d'après elle. « Un peu plus loin du village, il l'a contrainte à se déshabiller et à marcher devant lui. Après un certain temps, ils sont arrivés à un camp déserté. C'est là qu'il a abusé d'elle à plusieurs reprises. Il l'a également forcé à une pénétration buccale », à en croire son récit.
La gendarmerie a bien souligné que l'auteur de l'acte n'était pas à son premier coup. « Il avait brûlé la maison de Daniel Randriamamonjy, à Begisa-Antsiafabositra, le 1er juillet. Un autre habitant, André Lova, a porté plainte contre lui pour vol de divers objets et incendie dans le site d'exploitation aurifère, le 4 juillet », énumère-t-elle. Après le constat effectué par un médecin, la dépouille du défunt a été laissée au fokonolona pour être enterrée. La sécurisation a été renforcée dans la localité, a annoncé la gendarmerie nationale dans son rapport.