Congo-Brazzaville: Congrès de l'UDH-Yuki - Gilles Fernand Bassindikila appelle les militants à prendre de la hauteur

A l'occasion d'un entretien avec Les Dépêches de Brazzaville, le 5 juillet, le deuxième vice-président de l'Union des démocrates humanistes-Yuki (UDH-Yuki), Gilles Fernand Bassindikila, a demandé aux militants de cette formation politique de prendre de la hauteur par rapport aux insuffisances qui pourront être constatées pendant la tenue du congrès, annoncé pour bientôt.

Le deuxième vice-président de l'UDH-Yuki est revenu sur le menu du congrès, avec notamment la révision des textes fondamentaux dont les statuts et le règlement intérieur. « Il s'agira d'apporter les modifications nécessaires là où il y avait des lacunes, combler des vides juridiques. Secondo, et c'est l'enjeu majeur du congrès, l'élection du successeur du président fondateur de ce parti, Guy-Brice Parfait Kolélas », a indiqué Gilles Fernand Bassindikila.

Le congrès, a-t-il rappelé, c'est l'instance suprême d'un parti où tous les problèmes se règlent et il est souverain dans son ordre du jour. « Donc, on peut même inscrire des points qui n'étaient pas prévus. Même si ces derniers ne peuvent pas être traités à l'occasion, ils pourraient au moins être pris en compte pour un débat dans d'autres instances », a-t-il expliqué.

Il a également parlé de l'après congrès avec la tenue du Conseil national dans les trois mois où sera élaboré le programme quinquennal d'activités, les esquisses du budget et la politique à mener sur la base du projet de celui qui sera élu président national du parti. « Il y a beaucoup de choses à faire après le congrès. Le travail va se poursuivre et on aura besoin de toutes les compétences », a-t-il tenu à préciser.

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Candidat à la présidence de ce parti, Gilles Fernand Bassindikila a laissé entendre qu'une fois élu, il associera toutes les compétences. « On ne laissera personne au bord de la route », a-t-il d'ores et déjà assuré.

S'agissant de l'exclusion de certains Kolélas de la candidature à la présidence nationale du parti, Gilles Fernand Bassindikila a dit n'avoir pas pris part à une quelconque réunion de validation des candidatures. « Il faut que je vous dise qu'en ma qualité de candidat, je ne pouvais pas prendre part à une quelconque réunion de validation des candidatures. Mais qu'à cela ne tienne, il y a des critères d'éligibilité à toutes les fonctions dans nos textes fondamentaux pour ceux qui veulent être député, sénateur, conseiller, comme il y a des critères pour ceux qui veulent briguer la présidence du parti », a assuré le deuxième vice-président de l'UDH-Yuki.

Enfin, abordant la question des critiques dont fait l'objet ce parti de la part de beaucoup d'autres forces de l'opposition, le qualifiant d'opposition collaboratrice du pouvoir, Gilles Fernand Bassindikila a précisé que l'UDH-Yuki est bien une formation politique de l'opposition mais en respectant les lois établies.

« Nous avons dit que nous allons faire l'opposition, mais celle qui respecte les institutions de la République. Et donc, le combat politique que nous menons s'inscrit dans les institutions de la République. Cela veut dire que nous sommes tenus de respecter, en tant que parti politique, les lois de la République et plus particulièrement la loi qui régit le fonctionnement des partis. Il est dit que lorsqu'un parti ne respecte pas ses propres critères, il s'expose à des sanctions », a-t-il conclu.

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