Togo: La biométrie permet un meilleur fonctionnement des administrations

7 Juillet 2023

Le recensement biométrique de la population devrait débuter en fin d'année.

'Notre objectif est que d'ici l'automne ou au plus tard décembre, on lance les opérations', a indiqué vendredi Cina Lawson, la ministre de l'Economie numérique et de la Transformation digitale, au micro de la radio publique.

L'industrie de la biométrie a connu une véritable avancée portée par les gouvernements et les organisations internationales qui cherchent à moderniser les systèmes de collecte et de stockage de données, ainsi que ceux de sécurisation des documents d'état- civil.

L'enregistrement systématique des faits d'état-civil par un État (naissances, mariages, décès, etc...) est indispensable pour le bon fonctionnement de l'administration.

Cependant, dans certaines zones du globe, ces pratiques ne sont pas systématiques. C'est le cas notamment dans de nombreux pays d'Afrique où les états-civils sont parcellaires et parfois défectueux.

Le numérique est symbole de modernité mais aussi de conformité avec les normes internationales.

Ces dernières décennies, la majorité des techniques de recensement des populations utilisées en Afrique, sont des techniques d'enregistrement biométrique.

Le passage du recensement (classique) sur papier au recensement biométrique sur support numérique (perçu comme moderne) est d'autant plus important du fait que de nombreux pays africains sont actuellement dans cette transition.

La connaissance du citoyen de sa naissance à sa mort et l'ensemble des éléments qui peuvent caractériser sa vie par rapport à l'administration est l'une des problématiques clés qui a trait au fonctionnement des administrations en Afrique.

Une enquête menée par la Banque mondiale auprès de 100 pays a montré que plus d'un milliard de personnes dans le monde n'ont pas de document prouvant leur identité légale, dont 45 % en Afrique.

Au Togo, l'opération de biométrie est justement soutenu par la Banque mondiale.

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