Vingt jeunes filles issues des minorités ethniques de Kédougou viennent d'être formées dans les techniques de tresses traditionnelles.
Les minorités ethniques de Kédougou veulent toujours et encore mieux sauvegarder et valoriser leurs cultures multiséculaires. Le village communautaire de Bandadafassi a récemment abrité un atelier de renforcement de capacités au profit de vingt filles issues de quatre ethnies. Elles ont été formées dans les techniques de tresses traditionnelles. « Cette activité s'inscrit dans le cadre de la valorisation du patrimoine culturel matériel et immatériel. Ce sont des communautés qui se font identifier à partir de leurs traditions. Et le conseil départemental de Kédougou a beaucoup contribué à la réussite de cette formation, grâce à l'accompagnement du Conseil général de l'Isère (France) », a indiqué le sous-préfet de l'arrondissement de Bandafassi, Lamine Diop. Le thème de cette session est la valorisation des territoires et du patrimoine culturel.
L'animation se situe en droite ligne de la coopération entre les départements de l'Isère et de Kédougou. « Au sens le plus large, la culture peut être définie comme l'ensemble des traits distinctifs, spirituels, matériels, intellectuels et affectifs qui caractérisent une société ou un groupe social. Dans la culture, on peut trouver cinq traits distinctifs, à savoir la langue, le patrimoine culturel, les arts, la famille et les activités culturelles », a rappelé le sous-préfet de Bandafassi.
Les représentants du maire de la commune de Bandafassi et du Conseil départemental de Kédougou ont tous salué une « initiative nouvelle » qui s'inscrit dans le cadre de leur politique culturelle. Ils n'ont pas manqué de manifester « toute leur disponibilité et engagement » à accompagner toutes les activités allant dans ce sens.