Madagascar: Environnement - La biodiversité mieux préservée

Le Fonds mondial pour la nature (WWF) célèbre ses 60 ans d'existence à Madagascar. Il a apporté de nouvelles perspectives dans la préservation de la biodiversité.

Une pluie d'éloges lors de la cérémonie de célébration des 60 ans du WWF Madagascar dans le jardin de l'Assist à Ivandry, hier. Depuis sa présence, en 1963, cette organisation non gouvernementale internationale ne cesse de travailler pour mieux préserver la biodiversité. «Nous avons constaté que le taux de déforestation dans les zones gérées par le WWF a été réduit de façon spectaculaire. Il est parmi nos partenaires, dont les résultats des actions sont palpables sur le terrain», annonce Marie-Orléa Vina, ministre de l'Environnement et du développement durable, qui a rehaussé de sa présence, cette cérémonie.

Le professeur Jonah Ratsimbazafy, le primatologue expert en lémuriens a, aussi, complimenté cette organisation. «Sans le WWF et d'autres organisations qui s'activent dans la protection de l'environnement, nos faunes et nos flores auraient disparu depuis longtemps», lance-t-il. Grâce au WWF, les défrichements ont baissé. Des milliers d'hectares de mangrove ont été restaurés. Plusieurs espèces menacées sont conservées. Cent trente-huit organisations communautaires pour la gestion de 835 000 hectares de forêts et soixante-onze communautés de base (Coba) qui gèrent 187 425 hectares d'aires marines (mangroves, récifs, aires de pêche), sont soutenues. Plusieurs centaines d'aires protégées, de parcs ont vu le jour. L'accès à l'électricité verte, la filière bois énergie durable et la transition énergétique, progressent.

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Collaboration de tous

Son approche, centrée sur l'appui à la communauté de base, porte ses fruits, dans la préservation de l'environnement. «Le Vondron'olona Ifotony (VOI), (ndlr : communauté de base), et surtout, les femmes, se sentent responsables de la préservation de l'environnement, en gérant les ressources naturelles», enchaine Marie-Orléa Vina. Malgré ces nombreuses réalisations, «il reste, encore, beaucoup à faire», comme l'a soutenu Nanie Ratsifandrihamanana, directeur pays du WWF, dans son discours. «Nous sommes aujourd'hui confrontés à la double urgence du changement climatique d'origine humaine et de la perte de biodiversité, qui menacent le bien-être des générations actuelles et futures. D'autres obstacles, notamment la pauvreté, peuvent pousser des gens à exploiter illicitement nos ressources. En outre, l'exploitation évolue.

Les trafiquants sont mieux organisés. Pour que nos actions réussissent, il faut qu'on soit aussi, bien organisés de notre côté. Il faut la collaboration de tous», enchaine-t-elle. Le WWF ne baisse pas les bras. «Le WWF est là. Nous serons là ! Joignons toutes nos forces pour construire un avenir dans lequel les personnes vivent en harmonie avec la nature, en conservant la biodiversité riche et unique de notre pays», conclut Nanie Ratsifandrihamanana.

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