Angola: Le pays appelle à un plus grand engagement mondial dans la lutte contre les drogues synthétiques

Luanda — Le chef de la diplomatie angolaise, Teté António, a défendu, vendredi, un plus grand engagement des États et des organisations intergouvernementales dans la lutte contre le trafic, la commercialisation et la consommation de drogues synthétiques et de substances psychotropes.

Le ministre Teté António a fait cette déclaration lors de la réunion virtuelle, depuis Luanda, sur la Coalition mondiale pour faire face aux menaces des drogues synthétiques, dirigée par le secrétaire du Département d'État américain, Antony Blinken, de Washington, États-Unis d'Amérique.

Dans son discours, il a mentionné que la communauté mondiale doit se rassembler pour partager des informations et élaborer des stratégies et des plans d'action, afin d'unir leurs forces pour lutter contre la production et le trafic illégaux de drogues synthétiques. « Nous devons également nous soutenir mutuellement pour apprendre à prévenir et à traiter la consommation de drogue », a-t-il souligné.

Au cours de la rencontre, le ministre angolais des Relations Extérieures a partagé l'expérience de l'Angola avec ses pairs en ce qui concerne cette maladie et a réaffirmé son engagement à la combattre.

Téte António a dit que l'Angola s'était engagé dans cette cause en créant l'Institut national de lutte contre la drogue (INALUD), qui collabore étroitement avec l'ONUDC pour lutter contre l'impact dévastateur de la consommation de drogues illégales.

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En raison de sa situation géographique stratégique, en tant que voie privilégiée pour le transit maritime, terrestre ou aérien vers d'autres destinations, l'Angola reconnaît la nécessité d'accorder une attention particulière à cette question et, par conséquent, s'engage à coopérer avec d'autres pays au niveau régional et international pour lutter contre le trafic et viser un monde sans drogues illicites.

À cette réunion sur la Coalition mondiale pour faire face aux menaces des drogues synthétiques, presque tous les chefs de diplomatie des pays d'Europe, d'Amérique, d'Asie et d'Afrique ont participé, en particulier ceux qui sont confrontés à ce problème.

Sur le continent africain, outre l'Angola, les ministres des Relations Extérieures/Affaires étrangères du Maroc, des Comores, du Ghana et de l'Afrique du Sud ont également pris part à la rencontre.

Cette réunion est une initiative du Département d'État des États-Unis, visant à prévenir la fabrication et le trafic illicites de drogues synthétiques, à détecter les menaces émergentes liées aux drogues et les modes de consommation, à promouvoir les interventions et les services de santé publique pour prévenir et réduire la consommation de drogues, l'utilisation, surdose et autres dommages connexes.

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