Le chargé des relations extérieures et engagement communautaire de la fondation Virunga, Méthode Uhoze a livré ces chiffres, jeudi 6 juillet, à Radio Okapi :
« On a connu des cas d'attaque des éco-gardes depuis le 20 dernières années, on est à près de 200 gardes tués, et pour cette année 2023 on est à 7 gardes tués. Les gardes travaillent dans un contexte très difficile mais c'est un contexte lié aussi à la situation générale de la province en termes de sécurité ».
Pour faire face à cette situation, ils ont décidé de renforcer les positions de leurs éco-gardes pour les mettre à l'abris des groupes armés et des rebelles.
Le parc national des Virunga se propose également d'organiser les déploiements aériens.
« Nous sommes en train de développer plusieurs mécanismes pour s'assurer que notre personnel est sécurisé, c'est notamment le renforcement des toutes les positions ou ils sont déployés, on se rassure que toutes les positions soient fortifiées et peuvent résister aux attaques des groupes armes », a indiqué Méthode Uhoze.
Il ajoute :
« Mais aussi on a développé le déploiement à travers la ligne aérienne parce qu'on a aussi développer des mouvements par avion pour éviter toutes les attaques que nous subissons sur les routes, le système des convois renforcer les équipements et véhicules des convois pour s'assurer que nous minimisons tant soit peu les menaces et les dangers sur les mouvements des éco-gardes » précise le chargé des relations extérieures et engagement communautaire de la fondation Virunga.
Plusieurs activités touristiques et autres liées au parc national des Virunga sont actuellement suspendues à cause de la présence des groupes armes locaux ainsi que des rebelles du M23.
C'est notamment station de gardes parc de Rumangabo qui ne fonctionne plus, a déploré un autre responsable du PNVI.