Dans le cadre de la participation active à l'accès universel à l'électricité en 2025 et la consolidation d'un développement inclusif, Weldy Lamont Associates, en partenariat avec la SENELEC, entend assurer un accès à l'électricité fiable pour les populations de 58 localités dans la région de Matam.
Le projet d'un coût de 7 milliards de FCFA, consiste, de l'avis de Fidèle Diémé, directeur des opérations de Weldy Lamont Associates, à la fourniture et pose d'équipements de réseaux Moyenne (HTA) et Basse Tension (BT) au niveau des concessions, des villages et localités périurbaines retenues. En plus des «mini-réseaux solaires» qui seront installés dans des villages éloignés du réseau électrique national, le projet comprend la réalisation de branchements de clients sur le réseau Basse Tension ainsi que des installations intérieures domestiques pour les ménages en milieu rural.
«Dans la région de Matam, 58 localités sont concernées par le projet. Parmi lesquelles 18 qui feront l'objet de travaux à partir du système classique, à savoir le réseau moyenne, post et basse tension, et 40 autres localités qui seront servies par systèmes photovoltaïques», a informé le directeur des opérations de Weldy Lamont Associates, lors d'une réunion du Comité régional de développement (CRD), tenue sur le sujet en présence des acteurs.
A travers les trois composantes du projet, que sont l'électrification rurale, le volet périurbain et urbain et le volet solaire qui va concerner les localités qui sont éloignées du réseau interconnecté de SENELEC, le département de Ranérou, se retrouve avec 13 localités qui fonctionneront avec le solaire. Parmi celles-ci : Badagor (140 ménages), Koussous (230 ménages), Médina Bababé (70 ménages), entre autres localités qui partagent le handicap de n'avoir jamais eu accès à l'électricité.
De l'avis Fidèle Diémé, le directeur des opérations de Weldy Lamont Associates, le système photovoltaïque permettra d'atteindre l'accès universel à l'électricité d'ici 2025-2026, «afin de permettre aux populations d'avoir de l'électricité, car certaines d'entre elles sont très éloignées des réseaux». Si ces populations doivent attendre que les lignes soient proches de leurs villages, déclare-t-il, leur attente risque d'être longue.