L'UNESCO, l'ONU-Femme, le PNUD ont sensibilisé, du 6 au 7 juillet à Lubumbashi, des acteurs étatiques et non-étatiques contre les violences électorales.
Les participants sont issus des confessions religieuses, des partis politiques, de la société civile, de la police, de l'armée et certaines structures étatiques.
L'évêque Ernesto Mij de la plate-forme des églises du Congo (ERC) a salué l'initiative de ces agences du système de l'ONU.
« C'est un apport à tout ce que nous fournissons comme efforts à apaiser les tensions entre les communautés. Plus particulièrement dans le contexte de la province du Haut-Katanga où il y a plusieurs foyers de tensions. Cet atelier vient aussi nous donner les éléments pour nous permettre de ben travailler sur le terrain afin de rapprocher les communautés pour le vivre-ensemble. Nous nous battons à relayer les messages pour amener tout le monde au bon sens, à militer pour l'unité pour la cohésion nationale et pour la paix entre nos communautés », a-t-il déclaré.
L'évêque Ernesto Mij a par ailleurs dit avoir constaté que ce sont les partis politiques qui ravivent les tensions entre les communautés :
« Nous avons constaté que, ce sont des partis politiques qui sont à la base de ces conflits. Au niveau de confessions religieuses, les gens sont ensemble. Ils prient et travaillent ensemble. Mais quand ils se déversent dans leurs partis politiques, c'est là où les conflits naissent, c'est là où la division est beaucoup plus attisée ».
L'évêque Ernesto Mij invite ainsi les dirigeants des partis politiques à s'impliquer dans la résolution de tensions entre les communautés.